Une dizaine d'agences du transporteur de fonds Brink's sont totalement ou partiellement bloquées depuis lundi 22 décembre par une grève des convoyeurs. Un mouvement qui se poursuit dans la région, où la mobilisation serait la plus importante.
L'appel à une grève illimitée a été lancé lundi dernier par la FNCR (14%) et l'Unsa (non représentatif), qui exigent une augmentation de 150 euros bruts pour tous les salariés de Brink's et une amélioration de leurs conditions de travail. Les deux premiers syndicats (CFDT et CGT) de Brink's en France ne prennent pas part au mouvement.
Dans la région du Grand Sud-Ouest, où la mobilisation serait la plus importante, neuf agences sur douze sont en grève. Certaines sont partiellement bloquées, d'autres totalement, comme celles de Bayonne et Périgueux. Depuis ce matin, l'agence de Toulouse a rejoint le mouvement.
Les agences de Nantes, Strasbourg, Beauvais, Rouen, Pacy-sur-Eure (Eure) et Bonneville (Haute-Savoie) sont elles aussi touchées par le mouvement social.
"Cette grève est faiblement suivie sur une dizaine d'agences sur les 65 du réseau", a indiqué, lundi, la direction dans un communiqué transmis à l'AFP. "Les négociations annuelles sont en cours et continueront selon le calendrier établi", avec une prochaine réunion le 6 janvier, a précisé l'entreprise, évoquant des demandes d'augmentations salariales "totalement déconnectées de la réalité, soit entre 8 et 10%".
"La direction ne négocie pas quand le dialogue est possible, sauf si on est d'accord avec elle", a répliqué M. Saquer.
Selon la FNCR et l'Unsa, les salaires de base ont été augmentés en moyenne de 0,82% par an sur les trois dernières années, avec une année blanche en 2013. La filiale française de la société américaine Brink's, qui emploie près de 5 500 personnes en France, selon son site internet, se partage le marché du transport de fonds en France avec son concurrent Loomis.