Ségolène Royal a défendu dimanche l'accord signé par le gouvernement avec Ecomouv' après la résiliation en octobre du contrat le liant à cette société pour la mise en place et la collecte de l'écotaxe.
Si le gouvernement n'avait pas arrêté cette hémorragie, c'est 2 milliards et demi d'euros que cela aurait coûté au contribuable"
S. Royal dans l'émission du Grand Jury (RTL/LCI/Le Figaro).
Comme convenu dans le cadre de cet accord, annoncé le 31 décembre, l'Etat versera au consortium franco-italien 403 millions d'euros d'indemnités pour la résiliation du contrat, auxquels s'ajouteront une quarantaine de millions d'euros annuels, correspondant aux dettes bancaires reprises par l'Etat.
Les boîtiers installés dans les poids lourds seront repris par Ecomouv', tandis que les portiques installés sur le réseau routier français appartiennent à l'Etat, qui étudie la possibilité de réaffecter ce matériel.
Le gouvernement discute avec la gendarmerie mais la ministre à une nouvelle fois exclu qu'ils puissent devenir des radars. Certaines régions frontalières qui connaissent un important trafic de poids lourds étrangers, comme l'Alsace-Lorraine, ont émis le souhait de pouvoir expérimenter le principe de l'écotaxe.