A partir de la rentrée 2015, les conservatoires de France ne toucheront plus un centime de la part de l'état . C'est la conséquence de la loi de décentralisation de 2004, qui prévoyait un transfert des compétences aux collectivités.
Comme l'explique Georges-Emmanuel Hourant, Président de l'association des parents d'élèves du Conservatoire : "Cela signifierait que, dans les années à venir, plus aucun enfant ne pourrait s'inscrire et, surtout, certaines disciplines risqueraient de disparaître."
Un budget qu'il faudra donc entièrement revoir, des économies à faire sans faire baisser le niveau d'excellence de l'établissement.
Les deux plus grosses craintes portent sur d'éventuelles suppressions de postes et la baisse des effectifs qui passeraient de 1200 à 800 élèves.Une piste jugée inenvisageable par Jacques Pési, le Directeur du conservatoire départemental du Grand Angoulême au micro de nos confrères de France Culture :
l'Etat et les collectivités ont voulu faire les choses à l'envers. D'abord, l'aspect comptable et ensuite seulement adapter le projet des conservatoires en fonction du budget. C'est un raisonnement illogique. Il aurait d'abord fallu réfléchir à comment rédéfinir les missions que nous voulons pour les établissements.
Le vote du budget aura lieu le 26 mars. C'est le budget le plus important du Grand Angoulême.
Les explications de Bruno Pillet et Christophe Guinot