Lors de la soirée électorale, dimanche, la députée de la Vienne, Véronique Massonneau s’est interrogée dans un tweet sur la présence des femmes sur notre antenne. Le mini message qu’elle a posté questionne les limites de la parité.
« Où sont les femmes ? ». C’est ce tweet que Véronique Massonneau a posté pendant la soirée électorale.
La député de la Vienne s’interroge sur la présence des femmes sur l’antenne de France 3 Poitou-Charentes. "C’était plus fort que moi, je ne voyais que des hommes apparaître pour commenter la soirée électorale", explique l’élue.
En effet, parmi la vingtaine d’invités politiques qui sont intervenus au cours des trois émissions spéciales, seulement deux étaient des femmes. De plus, dans les reportages diffusés à l’antenne, les femmes font souvent de la figuration. Enfin, les articles publiés dans la presse écrite, font en général état du nom du candidat masculin et celui de leur colistière n’apparaît souvent qu’entre parenthèses.
Parité et pouvoir
Catherine Coutelle, qui aurait préféré un panachage des listes à la parité absolue, voit tout de même une avancée dans ce mode de scrutin. "Dans les Deux-Sèvres, il n’y avait pas de femme, aujourd’hui, il y en a la moitié. Mais il faut que les femmes à qui on a donné ce droit s’en empare", estime la députée PS de la Vienne, Présidente de la délégation aux droits des femmes à l'Assemblée Nationale.
Si la loi a imposé la présence de binômes homme/femme, elle n’a cependant pas imposé la parité pour l’élection du président ou de la présidente du Conseil Départemental. La parité s'arrête-t-elle là où le pouvoir commence ?