Le vice-président du Conseil Régional, membre de la Commission Finances, revient sur cette affaire des dettes de l'ancienne région Poitou-Charentes. Le résultat de l'audit demandé par l'executif de la Région ALPC sera remis le 7 avril. Il est fait appel à une aide de l'état pour combler ce déficit.
Stéphane Delpeyrat-Vincent mesure bien ses propos sans pour autant incriminer Ségolène Royal : " Bien que l'Aquitaine ait les moyens d'assumer une grande partie de ce "trou" financier, le vice-président du Conseil Régional en appelle au premier ministre Manuel Valls pour essayer de résorber le déficit.
Un certain nombre d'élément laissait à penser que :
la gestion de l'ancienne région posait problème", "ne pas lever la taxe IPP, le volontarisme de certaines politiques..... peuvent expliquer cette dérive budgétaire ....
Si l'Etat ne contribue pas à aider la grande région ALPC, certains projets sur le territoire aquitain et limousin pourraient voir leur financement compromis :
...On doit couper dans les projets...
Alain Rousset, le président de la nouvelle région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC), a dénonce par ailleurs les dérives budgétaires de l’ancien exécutif de la région Poitou-Charentes. Rappelons que le montant de ces impayés replacés dans le contexte avant la fusion avec l'Aquitaine et le Limousin représente 20 % du budget 2015 de l' ancienne région Poitou-Charentes.
La nouvelle région a déjà prévu de régler une ardoise de 46 millions d’euros - soit 35 % de ces impayés - débloqué sur le budget de la région ALPC. La region presse le gouvernement de pouvoir bénéficier du Fonds de soutien aux emprunts à risque, mis en place par Bercy en 2013.