Les aoûtiens sont arrivés, les MNS redoublent de vigilance sur les plages océanes

Ils sont là, avec l'envie d'en profiter mais parfois inconscients des dangers que représente l'océan. Depuis le début de l'été six personnes se sont noyées sur le littoral aquitain et de nombreuses autres ont évité le drame de peu. Hier encore une jeune fille de 18 ans a été sauvée à Mimizan.

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Plage océane du Porge en Gironde, aux portes du Médoc. Les MNS sont inquiets. Aujourd'hui plusieurs courants s'opposent, les baigneurs dérivent vers le nord et beaucoup paniquent.

"Ils se décalent, ils se retrouvent dans une zone où ils n'ont plus pied donc ils sont obligés de nager. Pour ceux qui ne sont pas habitués ça peut être inquiétant de perdre le contrôle comme ça" observe un des sauveteurs secouristes de permanence ce premier dimanche du mois d'Août.

"Restez très prudents, il y a beaucoup de courant aujourd'hui, n'essayez pas de dépasser les premières vagues, merci à tous !" Le message est diffusé via le haut-parleur de l'un des 4X4 qui permet de se rendre au plus vite auprès des personnes en difficulté. Il sera répété tout au long de la journée.

La zone de baignade, installée entre deux drapeaux bleus, est régulièrement déplacée en fonction de l'évoluton des courants. Les sauveteurs veillent du haut de la dune. "Ici à la vigie on voit tout ce qu'il se passe et on peut déclencher immédiatement une intervention" explique le responsable du poste. Il nous montre une baïne, danger bien connu des habitués. 
 


Le "syndrome de la serviette"


"Là on voit bien le banc de sable" dit-il, "c'est marée basse, on voit un trou d'eau qui se dessine, c'est la baïne. Quand l'eau monte, le trou se remplit, l'eau s'évacue sur les côtés et forme un courant très puissant qui amène vers le large, on perd pied, c'est un courant latéral nord - sud".
 

Le piège est de nager à contre-courant pour rentrer sur la plage, c'est quasiment impossible. "On appelle ça le syndrome de la serviette, les gens veulent retourner vers là où ils sont installés et s'épuisent. Alors qu'il suffit juste de nager parallèlement à la plage pour sortir du courant et se laisser porter par les vagues qui nous ramènent un peu plus loin" conseille le sauveteur.

Vague de bord : méfiance 


L'autre grand danger de l'Atlantique ce sont les vagues de bord, ou shorebreak. Elles s'abattent violemment sur le rebord de la pente en bord de plage à marée montante. Et peuvent aisément destabiliser des personnes se trouvant debout hors de l'eau. Trois personnes en ont été victimes cette année, un enfant et un couple de retraités, dans les Landes.
  
Les vagues de bord peuvent aussi provoquer des traumatismes plus ou moins graves, des luxations, des entorses et même atteindre le rachis cervical. La victime risque alors de devenir paraplégique, tétraplégique ou, dans les cas extrêmes, de ne pas survivre au choc.



 
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