Elles viennent de verser 140 millions d'euros à Lisea, la société chargée de la construction de la ligne à grande vitesse, après avoir suspendu le déblocage de fonds pendant un mois. Les travaux vont donc pouvoir reprendre après un moment de flottement.
Les banques voulaient faire pression sur les pouvoirs publics en bloquant le financement des travaux de cette LGV Tours-Bordeaux qui doit voir le jour en 2017.
Elles craignent que cette ligne, très chère, soumise à un péage et qui ne proposera que 16,5 liaisons directes entre Bordeaux et Paris, ne soit pas assez rentable.
Maintenant qu'un arrangement a pu être trouvé avec le ministère des Transports, la dernière phase du chantier va pouvoir commencer, avec notamment la pose des caténaires et des signalisations ferroviaires.
Les explications d'Elise Galand :