Bordeaux a assuré l'essentiel en s'imposant à Guingamp

Les Girondins, en s'appuyant sur une grosse première période, a su faire le dos rond après l'expulsion d'Orban pour dominer Guingamp (1-0), mercredi lors de la 16e journée du championnat.


Dominés dans les duels, notamment en milieu de terrain, les joueurs de Jocelyn Gourvennec ont rapidement fait preuve de vulnérabilité, à l'image de ce centre de Jussie repris par Sertic qui poussa Ndy Assembe à effectuer un premier arrêt
(4). C'est ensuite une tête à bout portant de Henrique, à la suite d'un coup franc, qui contraint le portier camerounais à la parade (20).
Mais la troisième tentative girondine fut la bonne.
Lancé parfaitement dans le dos de la défense guingampaise par Sertic, Faubert profitait d'une mauvaise appréciation de Ndy Assembe pour ouvrir la marque d'une frappe croisée (26). Dans une situation assez similaire, Mariano, excentré côté
droit après un une-deux avec Jussiê, ne trouvait pas le cadre (31).

Le réveil partiel des Bretons sonna à la demi-heure de jeu, sous l'impulsion d'un Douniama particulièrement remuant. Après une tentative des 20 m qui obligea Carrasso à une petite envolée (30), l'attaquant congolais, d'un centre tendu, trouva Atik dont la reprise s'envola (40).

Plus pressants au retour des vestiaires, les coéquipiers de Lionel Mathis se retrouvaient rapidement en supériorité numérique après l'exclusion d'Orban, sanctionné d'un second carton jaune (56). Il fallait d'ailleurs un double arrêt de Carrasso devant Langil puis Sankharé pour maintenir les Bordelais à flot (61, 62). Le capitaine bordelais était ensuite tout heureux de voir sa transversale repousser la reprise de volée de Fauré (78).

Une pluie d'occasions costarmoricaines qui n'empêcha pas les Bordelais de rompre l'invincibilité des hommes de Gourvennec, invaincus jusqu'alors à domicile en championnat depuis la première journée.


Déclaration d'après match

Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux) : "On n'a pu mettre la manière qu'en première mi-temps. En seconde, on a fait la guerre des tranchées. Ce fut plus difficile avec le terrain gras et l'accumulation de fatigue. Mais nous avons fait preuve de solidarité et de sérieux. Nous avons encore trois matchs pour confirmer et, éventuellement, aller titiller les cinq premiers. Le football est une histoire de confiance, aujourd'hui on a inversé la tendance."
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