Dix-septième avec seulement deux points d'avance sur la zone rouge, Bordeaux n'a pas droit à l'erreur ce soir à 19H contre ReimsHaute tension en perspective sur le stade Chaban-Delmas.

La saison est encore longue mais il est des tournants qu'il ne faut pas rater. Et la réception de Reims en est un.

Avec un seul succès en six journées de championnat, Bordeaux a raté dans de grandes largeurs son début de parcours. En général, c'est souvent rédhibitoire pour une équipe censée viser le haut de tableau. Mais la réalité a ramené les Girondins sur terre.

Aujourd'hui, il n'est plus question de lutte pour les places européennes mais d'éviter le pire.

On doit faire attention. Dans le passé d'autres grands noms du football français comme Lens ou Monaco sont descendus en deuxième division"



s'alarme Grégory Sertic.

A Lorient dimanche, le nul 3-3 n'a pas fait avancer le dossier. Il a juste confirmé que Bordeaux, qui menait 3-1, a une défense en carton qui plombe ses ambitions. Marc Planus : " quand on se trouve dans une spirale négative, on doute et on ose moins aller dans les duels. C'est toute la ligne défensive qui a failli et on s'est souvent mis en danger".


Le piège de Reims

En trois jours, l'avant-dernière plus mauvaise défense de France (10 buts encaissés) ne va pas trouver la solution miracle.
De plus la fracture du pied gauche de Poko qui l'éloignera des terrains pendant au moins six semaines, est un coup dur. Le milieu défensif est précieux dans les duels et il va manquer à une équipe qui n'est pas performante non plus dans ce secteur de jeu.

Reims, neuvième, n'a absolument rien à perdre et jouera l'esprit totalement libre. Ajoutez-y un stade certainement bien dégarni, quinze mille spectateurs sont attendus, et vous avez tous les ingrédients d'un match piège.
"On a vu des bonnes choses quand même à Lorient notamment dans l'abnégation, ajoute Marc Planus. Je suis sûr que cela va finir par payer".  " On va y arriver, positive Francis Gillot mais nous avons beaucoup de travail". Les Girondins ont déjà épuisé leur droit à l'erreur.
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