Invité du journal : Monseigneur Ricard

L'archevêque de Bordeaux était l'invité du Midi Pile et répondait aux questions de Sandrine Papin. Il a célébré hier sa dernière messe à Bazas avant de se rendre à Rome pour les préparatifs du futur conclave. Il se veut rassurant quant au scandale qui secoue actuellement le Vatican.

L'archevêque de Bordeaux, Monseigneur Ricard, prendra part au vote, comme trois autres cardinaux français, pour élire le nouveau pape après la démission de Benoît XVI.
 

Il devrait assister au conclave qui se tiendra finalement plus tôt que prévu si l'on en croit le décret "Motu proprio" signé aujourd'hui par Benoît XVI pour avancer la tenue de cette réunion historique.

Hier à la cathédrale de Bazas, il a célébré une dernière messe, avant de s'envoler pour Rome demain mardi. Il a cherché à rassurer les paroissiens quant au climat détestable qui règnerait au Vatican selon les journaux italiens. Selon lui, les présomptions de scandale financier et sexuel au sein de la Curie n'entacheront pas le vote pour désigner le successeur de Benoît XVI. Il fera parti des 117 cardinaux a se rassembler à la mi-mars pour ce choix historique. 


Regardez le reportage de Nathalie Pinard et Sylvie Tusc-Mounet.


Le Vatican conteste

La communication du Vatican s'en est pris avec virulence aux auteurs de ces informations. "Alors que dans le passé c'était les grandes puissances, c'est-à-dire les Etats, qui cherchaient à conditionner l'élection du pape, aujourd'hui on tente de peser sur l'opinion publique", a déploré la secrétairerie dans un communiqué, fustigeant la multiplication de "nouvelles souvent non vérifiées, ou non vérifiables, voire fausses, qui portent un grave dommage aux personnes et aux institutions".

Scandale dans la presse

Cette semaine en Italie une série d'articles à sensation était parue dans la Presse de gauche comme de droite, évoquant la présence d'un "lobby gay" au sein du Vatican, qui serait victime du chantage de laïcs auxquels ils seraient liés par des liens de "nature mondaine".

Le rapport d'une commission de trois cardinaux, chargés par le pape de mener une enquête parallèle, est resté secret. Selon la presse, Joseph Ratzinger aurait l'intention de le divulguer aux cardinaux avant de laisser sa charge. Les conclusions de cette enquête l'auraient poussé à abandonner sa charge, du jamais vu depuis 700 ans.

Les raisons officielles de la démission papale

Joseph Ratzinger a expliqué sa démission par son âge, 85 ans, et son affaiblissement physique. Mais lors de sa dernière grande messe mercredi, ému et fatigué, il a dénoncé "l'hypocrisie religieuse", "les coups portés à l'unité de l'Eglise, aux divisions du corps ecclésial".
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