Daniel Amblevert, le maire de Ste Florence en Entre-deux-mers, va être rejugé devant la Cour d'appel de Bordeaux. Il avait été relaxé, en avril dernier. On lui reprochait alors d'avoir curé un fossé sans autorisation administrative. Un pique-nique républicain est organisé par son comité de soutien.
Aujourd'hui, c'est le parquet de Bordeaux et la SEPANSO (association de défense de l'environnement) qui font appel. considérant qu'à l'époque, on était en pleine période de sécheresse et que, de ce fait, une loi existe depuis 60 ans et doit être appliquée...
Il avait fait curer un fossé
L'histoire, on l'a connaît. En automne 2011, le maire de la petite commune décide de faire curer un fossé de façon à éviter des débordements et ainsi anticiper des inondations hivernales éventuelles pour une vingtaine de maisons.Daniel Amblevert avait pris cette décision, selon lui en respectant le principe de précaution mais sans aucune autorisation administrative.
C'est ce qu'on lui reprochait en première instance, mais le maire avait été relaxé.
Un maire très soutenu
Des bus ont été affrétés et un pique-nique républicain est organisé à la mi-journée devant le Tribunal de Bordeaux pour soutenir Daniel Amblevert dans sa démarche. Il est convoqué à 14 heuresLors du premier procès, le maire avait été très soutenu (près de 200 personnes) par des élus locaux et des agriculteurs dans un contexte où l'on reproche beaucoup aux maires de n'avoir pas agi à temps. Après le procès de la Faute-sur-Mer ou l'édile et son adjointe ont écopé de peines de prison, ce procès aura une résonance particulière.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Guillaume Decaix.