Natacha Pauillac est à la tête d'une entreprise familiale à Bordeaux. Formation professionnelle, connaissance de l'entreprise
Natacha emploie 20 salariés dans cette entreprise fondée par son arrière-grand-père en 1959. Elle s'est spécialisée dans la fabrication et livraison de formules déjeuner et plateaux réunion. Elle est fortement ancrée dans l'économie locale en faisant appel à des producteurs régionaux.
J'aimerais bien que la France retrouve la valeur travail. C'est très difficile aujourd'hui de recruter. J'espère que le futur gouvernement saura les convaincre et amener les jeunes par la formation professionnelle en entreprise, l'alternance (.. ) pour faire en sorte que les jeunes sachent ce qu'est l'entreprise.
Améliorer la compétitivité
Natacha met en avant les difficultés du monde de l'entreprise aujourd'hui : il faut toujours gagner en compétitivité. Et là, elle fait ce constat :On nous promet tout le temps des baisses de charges sociales. Finalement, ce sont des petites mesures mais pas assez conséquentes pour nous aider.
Poursuivre l'Europe
Elle a des craintes sur la dette publique de la France. Le modèle grec lui fait peur. L'Europe, elle y croit pour ses valeurs fondatrices de paix. Elle retient aussi l'harmonie économique qui a accompagné l'Europe au fil des années. Elle mesure les échecs et les réussites.
Je ne suis pas pour tout casser. Je suis là pour la faire évoluer et y rester.
L'efficacité de la politique locale
A-t-elle confiance dans le monde politique aujourd'hui ? Ca dépend à quel niveau... La proximité lui parle davantage.
Ils ont les mêmes idées depuis plus de 20 ans. Je n'attends rien d'eux. J'attends beaucoup plus de la politique locale que nationale.
Le monde de l'entreprise évoque souvent le besoin de stabilité pour faire fructifier l'économie. Ce qui rejoint le constat de Natacha quand elle évoque le profil idéal d'un prétendant à la Présidence.
C'est une qualité essentielle qu'elle attend d'un Président de la République : sa capacité à rassembler pour avancer et donner de l'élan.Qu'il ne soit pas dans la division mais la réconcialition.
Voici les propositions faites aux candidats par les deux principales organisations patronales :
► La CGPME
► Le Medef