Retrouvez Bordeaux pendant la guerre 14/18 à travers une plateforme interactive

La plateforme 14/18 présente l’histoire de la famille Résal durant la première guerre mondiale à travers les correspondances et les photographies de ses membres et de leurs amis. Découvrez la saga de cette famille à travers un document interactif passionnant et émouvant...

La famille Résal s’est installée à Bordeaux en 1900 avec deux de leurs six enfants. Le père, Eugène, était à l’époque en charge de l’électrification du tramway et leur fille, Chérifa, deviendra infirmière-auxiliaire à l’hôpital de Saint Joseph.



Les correspondances de la famille nous permettent de mieux connaître la ville de Bordeaux pendant la Grande Guerre, devenue capitale provisoire du pays, à travers des points de vues militaires, culturels, politiques ou encore sociaux.

Grâce à de nombreuses lettres et documents, vous pourrez  découvrir les échanges de la famille avec leurs proches et amis parfois installés à Pau (Pyrénées-Atlantiques) ou Agen ( Lot-et-Garonne). Des témoignages de la vie quotidienne que l'on peut consulter un peu comme un roman.

Des documents exceptionnels

Cette collection privée constituée d’environ 3500 lettres et plus de 100 images est également étayée par des archives issues de fonds publics ainsi que des articles de spécialistes.

L’application a été réalisée avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le Ministère de la Défense. Son objectif est de permettre de comprendre les enjeux historiques de la Grande Guerre en adoptant un point de vue personnel.

Étudiants, professeurs, élèves et partenaires peuvent également bénéficier de fonctionnalités avancées en s’inscrivant sur le site.
Il s’agit d’une formidable trace du passé accessible depuis une plateforme évolutive et collaborative qui sera complétée progressivement.

► http://www.plateforme1418.com/
 

Mon cher Grand,
je t’ai envoyé par colis recommandés ce que tu me demandais : ton tricot gris, 2 paires de chaussettes et 12 couteaux, mais quand cela t’arrivera-t-il ? Veux-tu une grande ceinture de laine comme les Zouaves en portent ? Demande-le moi si tu le désires, je te l’expédierai tout de suite.
La poste marche de plus en plus mal, nous n’avons pu avoir de nouvelles de Jacques Bar depuis son départ et pas de celles de Younès depuis le 3 Septembre, c’est long.
Bonnes nouvelles de Chaumes. Ici tout le monde va bien aussi. Louis et moi sommes allés dimanche voir Paul à Agen, il va très bien, on les fait trimer ferme, il est du Peloton. Cherifa va à une ambulance avec ses amies Clavel. Tu sais que leur belle-sœur, Mme François, a une belle petite fille ! Quand son papa la verra-t-il ?
Je t’embrasse tendrement pour nous tous.