Saint-Léon-sur-Vézère (24) : une plaque à la mémoire de Jacques Chaban-Delmas

L’association « Chaban aujourd’hui »  inaugure aujourd'hui dimanche une plaque en la mémoire de l'ancien résistant et premier ministre. Alain Juppé et François Bayrou assisteront à la cérémonie.

Cet hommage est rendu à Saint-Léon-sur-Vézère (Dordogne), en présence de plusieurs personnalités dont Micheline Chaban-Delmas, veuve de celui qui a également été président de l’Assemblée nationale sous la Ve République et l’un des deux Premiers ministres, avec Pierre Messmer de Georges Pompidou.

En effet, c’est dans ce village de la vallée de la Vézère que cet homme d’Etat a pris pour nom de résistant, en 1943, celui de «Chaban» parce que, se promenant à travers la campagne près du Moustier-en-Dordogne, et réfléchissant aux options à prendre pour préparer au mieux la libération du territoire métropolitain, il avait identifié au départ d’un chemin un écriteau «Château de Chaban». «Le nom devait correspondre à mon être profond puisqu’il ne m’a plus quitté», a confié Jacques Chaban-Delmas dans «Mémoires pour demain».


La figure tutélaire de Chaban :


Même s' ils ne se revendiquent pas ouvertement comme  "Chabanistes" confirmés,  beaucoup d'hommes politiques se placent volontiers dans le sillage de l 'ancien premier ministre et de sa « nouvelle société ». Alain Juppé, François Bayrou, Nicolas Sarkozy même, revendiquent une certaine filiation avec cet homme d'Etat.

Jacques Chaban-Delmas, a régné pendant près de cinquante ans, enchaînant ses mandats de maire et de député avec des passages au gouvernement ou au perchoir. Celui qu’on surnommait le Duc d’Aquitaine avait conseillé à Juppé en 1994, à la veille de jeter l’éponge : «Il vous faut un fief, prenez le mien.» Landais devenu parisien, Juppé avait mis le cap au Sud, abandonnant son XVIIIe arrondissement et ses rêves de conquérir la capitale. «A Paris, je serais resté le numéro 2 de Chirac. J’ai préféré devenir numéro 1 ici», confie-t-il près de vingt ans plus tard. Quelques mois après son atterrissage à Bordeaux, il devenait Premier ministre, puis député, maire encore et ministre deux fois.

Nicolas Sarkozy, lui, a effectué son grand retour dans l'arène politique invité d'honneur d'un repas en mémoire de l'ancien premier ministre Jacques Chaban-Delmas. Une centaine de personnes ont été conviée à ce déjeuner et, cerise sur le gâteau  le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone,  est venu le saluer dans le cadre d'une démarche "républicaine". "Je lui ai demandé s'il était d'accord pour être notre invité d'honneur cette année et il a accepté immédiatement", confie Jean-Jacques Chaban-Delmas, le fils de l'ancien premier ministre. Nicolas Sarkozy   cite trés souvent les circonstances qui l'ont amené à s'engager en politique; Jacques Chaban Delmas lui a, selon ses dires, transmis le virus de la politique alors qu'il assistait à l'un de ses discours en 1974.

Le premier, Jacques Chaban-Delmas, a régné pendant près de cinquante ans, enchaînant ses mandats de maire et de député avec des passages au gouvernement ou au perchoir. Celui qu’on surnommait le Duc d’Aquitaine avait conseillé à Juppé en 1994, à la veille de jeter l’éponge : «Il vous faut un fief, prenez le mien.» Landais devenu parisien, Juppé avait mis le cap au Sud, abandonnant son XVIIIe arrondissement et ses rêves de conquérir la capitale. «A Paris, je serais resté le numéro 2 de Chirac. J’ai préféré devenir numéro 1 ici», confie-t-il près de vingt ans plus tard. Quelques mois après son atterrissage à Bordeaux, il devenait Premier ministre, puis député, maire encore et ministre deux fois. 
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