Les girondins se sont montrés beaucoup plus convaincants que lors de leurs derniers matchs de championnat hier soir face à Nice. Ils se qualifient 3 buts à 2 et joueront contre Guingamp leur quart de finale.
Le vainqueur de la Coupe bénéficiera d'un ticket d'entrée pour la Ligue Europa l'an prochain. C'est peut-être ce qui a mobilisé les joueurs bordelais hier soir sur la pelouse du stade Matmut.
Nice, actuellement en tête de la Ligue 1 et dominateur la plupart du temps dans la possession, n'a cependant rien pu faire face à l'envie de rébellion qui habitait les Girondins, très sévèrement battus la semaine dernière par Monaco (0-4).
Les niçois se sont d'abord montrés défensivement fébriles avant de payer plein pot le réveil d'un Jérémy Ménez dans un bon jour.
Le technicien suisse Lucien Favre, qui avait conservé Jean-Michaël Seri dans l'entre-jeu, avait aussi misé sur la paire offensive Alassane Pléa-Mario Balotelli.
Les deux ont marqué, sans pour autant arriver à inverser le cours des événements et à rattraper vingt premières minutes frappées du réalisme bordelais.
Face à l'envie et la détermination locales, Nice a rapidement concédé deux buts, le premier signé du capitaine Jaroslav Plasil.
Huit minutes plus tard, une première accélération de Ménez mettait l'arrière garde azuréenne dans le vent et la frappe croisée du gauche de l'ancien Parisien était repoussée dans l'axe par Benitez sur Gaëtan Laborde qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (2-0, 22').
Bis repetita pour la troisième réalisation aquitaine, avec les mêmes acteurs et le même scénario, pour redonner deux buts d'avance aux hommes de Jocelyn Gourvennec, heureux de la grinta retrouvée.
Car entre-temps, le duo offensif visiteur, à force de chercher à combiner, s'était trouvé juste avant la pause. Avec une ouverture de Baotelli pour Plea, le buteur en chef de l'OGCN ces derniers temps, qui résistait physiquement à Théo Pellenard et Nicolas Pallois avant de se jouer de Jérôme Prior d'une petite pointe subtile (2-1, 42).
Peu dangereux après la pause, Nice attendait les dernières minutes pour forcer le destin. Il bénéficiait d'un penalty concédé par Igor Lewczuk pour une charge à l'épaule sur l'entrant Anastasios Donis (82) que Balotelli transformait sans trembler.
A son tour en difficulté physique, Bordeaux souffrait face aux vagues visiteuses qui auraient pu être récompensées avec ce service en retrait de Balotelli pour Donis dont la frappe était repoussée sur sa ligne par Pallois à une minute du terme.