Bordeaux - Reims : "On n'a pas joué petit bras"

Avec un onze de départ profondément modifié, les Girondins de Bordeaux ont décroché samedi à Reims un résultat nul et vierge (0-0) conforme à la qualité de ce match de la 8e journée de L1.

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Après un début de saison compliqué, le club au scapulaire n'a plus perdu depuis trois matches et pointe au 8e rang (11 points), tandis que son adversaire rémois, lui, vient d'enchaîner une sixième rencontre sans succès et voit la zone rouge se rapprocher dangereusement (15e, 9 points). 

    "Nos attaquants avaient besoin de souffler, ils ont beaucoup donné depuis le début a déclaré Eric Bédouet l'entraineur des Girondins. C'est notre quinzième match de la saison. On n'a pas joué petit bras, on s'est dépensé. Il fallait faire tourner, on n'a pas le choix. Ca nous permet aussi de
voir des joueurs. Défensivement, on tient, on n'a pas peur. On ne panique pas et on joue. On sait que Reims est une équipe qui n'est pas facile à jouer. Elle est agressive et reste sur une dynamique de montée. Il fallait faire attention. On est satisfait. Cette semaine, on a redressé la barre en championnat et on veut jouer la Coupe d'Europe. On est l'équipe la moins huppée de notre groupe mais on doit gagner chez nous."

    
    Cette semaine à Bordeaux, la future reprise du club par le fonds d'investissement étasunien GACP a plus fait parler d'elle que le déplacement des hommes d'Éric Bédouet sur la pelouse du promu champenois.
    À cinq jours d'une rencontre de Ligue Europa déjà cruciale face à Copenhague, le technicien bordelais avait choisi de faire tourner son effectif. Et cela s'est vu. Sans Younousse Sankharé, ni Samuel Kalu, au repos, et avec son meilleur buteur François Kamano (5 buts en 7 matches de L1) sur le banc, Bordeaux a manqué de justesse et d'allant.
    C'est le Stade de Reims, dans un inédit 4-4-2, qui tentait, dès le début de la rencontre, d'emballer le match sans parvenir pour autant à inquiéter Benoît Costil, à l'image d'une tête de Suk Hyun-jun non cadrée (30e).
    Sans grande imagination ni maîtrise, les Bordelais avaient juste le mérite de cadrer la première frappe grâce à Zaydou Youssouf (32e).
    En seconde période, ce sont les Rémois qui se procuraient la première situation et allaient donner le ton de la suite de la rencontre
: sur un centre de Mathieu Cafaro, Pablo Chavarria ne pouvait assurer sa reprise au second poteau (49e).
    Les Champenois s'installaient alors dans le camp girondin et multipliaient les centres mais butaient sur une solide arrière-garde bordelaise. 
    À l'heure de jeu, Eric Bédouet tentait de forcer la décision en lançant Kamano, puis Yann Karamoh et Jimmy Briand. Sans succès. 
    Les locaux se procuraient même les plus grosses occasions grâce à Hassane Kamara (71e) et Chavarria (73e, 90e), avec le même manque de réussite qui caractérise leur début de saison.
    Le Bordelais Andreas Cornelius aurait pu réaliser le coup parfait à la toute dernière seconde, si son retourné avait connu meilleur sort. Mais il était écrit que cette rencontre, pauvre sur le plan technique, finirait sans but.
    
    
 
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