En Charente-Maritime, la production de miel a été divisé par trois en vingt ans. Les abeilles sont en grande souffrance en raison, en particulier, de l'emploi de pesticides.
Le syndicat apicole de Charente-Maritime regoupe près de 400 apiculteurs.
L'année 2016 est catastrophique.
La production de miel, qui a été divisée par trois en vingt ans, avait connu une embellie en 2015, avec une production entre 15.000 et 17.000 tonnes. Selon l'Unaf, il s'agissait d'une "année normale", après trois années catastrophiques.
En 2016, "des conditions climatiques extrêmement contrastées avec des pluies abondantes et un printemps tardif, suivis d'une grande période de sécheresse et de vent du nord n'ont pas permis aux apiculteurs de faire des récoltes convenables", souligne l'Unaf.
Selon l'organisation, "dans de nombreuses régions", des colonies d'abeilles sont "en grande souffrance et de nombreux apiculteurs sont inquiets et se demandent si leur cheptel passera l'hiver".
Les colonies d'abeilles sont victimes depuis des années d'un taux de mortalité élevé attribué à des parasites, comme le frelon, et à l'usage de pesticides, en particulier des insecticides de la classe des néonicotinoïdes.
Le congres national des apiculteurs se deroule en ce moment à Clermont-Ferrand... dans un climat tendu...
Avec une production de miel divisée par 4 en 20 ans, la filiere est en crise ..
La ministre de l'écologie Ségolène Royal, est venue vendredi ouvrir le congrès national de l'apiculture qui se tient à Clermont-Ferrand. Elle a réaffirmé ses engagements sur la loi biodiversité qui prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes.