Charente-Maritime : les recherches se poursuivent pour retrouver les deux jeunes Belges disparus en mer

Les recherches se poursuivent ce jeudi pour tenter de retrouver les deux baigneurs belges âgés de 21 ans, portés disparus depuis hier au large de la plage des Mathes où 2.000 Belges sont rassemblés pour une gigantesque fête depuis le 10 septembre.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les pompiers avaient été alertés mercredi en milieu d'après-midi pour secourir cinq personnes, dont trois étaient en début de noyade dans une mer agitée en face de la plage réputée dangereuse de la Coubre, sur les commune des Mathes, au nord de Royan.
Ces trois personnes ont été évacuées vers l'hôpital mais les deux autres n'ont pas pu être localisées malgré un important dispositif de secours aériens et nautiques déployé par la Préfecture Maritime Atlantique.
"Aujourd'hui (jeudi), les pompiers inspectent le trait de côte et la brigade nautique de la gendarmerie sillonne la plage depuis la mer. Nous avons ouvert une enquête pour recherche de personnes", indique le capitaine Pascal Hallier, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Rochefort.

Selon les premières constatations, des jeunes Belges venus participer à une immense fête - organisée jusqu'à dimanche aux Mathes par un tour-opérateur - sont allés se baigner et se sont retrouvés en perdition, emportés vers le large par des courants. Trois des sauveteurs privés encadrant la fête ont tenté de leur venir en aide à la nage mais ils se sont eux-mêmes retrouvés en difficulté et ont dû regagner la plage. "L'enquête devra déterminer s'ils étaient équipés ou non de moyens techniques, jetski ou bateau à moteur", a précisé le capitaine Hallier.


L'accès à la plage interdit

Le président de la Communauté d'agglomération de Royan, Jean-Pierre Tallieu, a indiqué avoir pris ce jeudi "un arrêté interdisant la baignade et l'accès à la plage jusqu'à ce qu'ils partent, dimanche 18 septembre".
Selon lui, le tour operator Route du soleil, qui organise cette semaine de fête inspirée du "spring break" américain, des "vacances de printemps" où les étudiants se laissent aller à tous les excès, avait assuré que le séjour incluait 12 sauveteurs et du matériel.


Une zone dangereuse

"Dès que les premiers sont arrivés, samedi, j'ai été alerté par des usagers qu'ils avaient privatisé les points d'accès à la plage et le parking. Les gendarmes ont dû aller les sermonner. Dimanche, les pompiers ont déjà été sollicités une première fois pour un début de noyade. C'est une zone dangereuse, où il existe des courants qui emportent les baigneurs vers le large", souligne Jean-Pierre Tallieu.
"Mais quand je me suis rendu dans le camping hier (mercredi, ndlr), alors qu'il y avait les ambulances, la musique techno était à fond. Tout le monde faisait la fête et semblait se ficher des noyés", déplore l'élu du Pays Royannais et maire de la commune voisine de La tremblade.


Des plaintes envisagées contre le camping et le tour-operator

Il a annoncé son intention de porter plainte contre le propriétaire du camping où séjournent les 2.000 Belges, âgés de 18 à 30 ans, et contre le tour-operator Route du soleil.
"Nous allons déposer plainte pour occupation illicite du domaine public, privatisation illégale du domaine public, mise en danger de la vie d'autrui, ébriété sur la voie publique et dégradation des espaces naturels car il y a des déchets partout dans les dunes", a-t-il affirmé.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information