L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau a appelé dimanche soir à voter pour le candidat PS face à son adversaire FN au second tour de la législative partielle qui aura lieu dimanche prochain dans la 4e circonscription du Doubs.
#Doubs Fondateur de l @ump rassemblement de la droite et du centre en cas de duel @partisocialiste @FN_officiel je vote PS pour battre leFN
— Dominique Bussereau (@Dbussereau) 1 Février 2015
Le Président du Conseil général de Charente-Maritime a également posté un autre message : "Le FN défend les idées d'extrême gauche anti-libérales et anti-européennes. Nous devons le combattre".L'UMP, dont le candidat a été éliminé, n'a pas réagi officiellement dimanche soir, son porte-parole Sébastien Huyghe annonçant que le parti arrêterait sa position mardi à l'occasion de son bureau politique. Ce duel FN-PS dans le Doubs promet de raviver les tensions au sein du parti d'opposition entre tenants du front républicain et partisans du ni PS, ni FN.
Ainsi, à l'opposé de M. Bussereau, un autre responsable de l'UMP, Guillaume Peltier, de la Droite forte, a écrit dimanche soir sur Twitter: "Ni PS, ni FN, telle est notre ligne de conduite. Pour le reste, les consignes, c'est de la vieille politique : les électeurs sont libres".
L'ancien ministre UMP Thierry Mariani, de la Droite populaire, a jugé lui aussi que l'UMP devait être fidèle à sa ligne "'ni front républicain, ni front national". Sinon "nous perdrons notre crédibilité", a-t-il tweeté. De son côté, sur la ligne de M. Bussereau, le sénateur villepiniste Jean-Pierre Grand estime que "l'UMP ne peut qu'appeler au rejet du vote FN. Tout autre choix serait un message mortel de soutien aux candidats d'extrême droite".
A mi-chemin, l'ancien ministre Eric Besson a tweeté :
Si j'étais électeur du #Doubs , au 2ème tour je voterais PS. Si j'étais dirigeant de l'UMP je ne donnerais pas de consigne de vote.
— Eric Besson (@EricBessonFr) 1 Février 2015