Les planches de surf de Jymarawak sont uniques. Ce sont même des petits bijoux pour quelques passionnés. Nous avons rencontré cet artisan méticuleux dans sa cabane ostréicole qui lui sert d’atelier, plantée au pied du pont d’Oléron. Jymarawak n’est pas ostréiculteur mais shaper !
Les surfs qui sortent de la cabane de Jymarawak sont des pièces uniques, sculptées sur mesure, avec un niveau de finition incroyable.
N’y voyez aucune prétention au contraire, les surfs de Jym Renaut s’adressent à un public averti. Des surfeurs confirmés qui viennent chez lui pour un produit à part.Je ne prends pas tous les clients, il faut qu’il y ait un feeling entre nous, et que je perçoive tout de suite ce qu’il recherche comme style de glisse.
Simon Augé est un client de longue date. Quand il a vu ces planches, le feeling est tout de suite passé.
Son travail est dingue c’est d’une précision d’une finition incroyable. Il veut que tout soit nickel que sa planche soit un véritable bijou et au niveau technique. Moi je suis un longboarder, et ses planches fonctionnent super bien. C’est de la création à l’état pur.
Jym Renaut shape des planches depuis six ans. Il n'a pas de cursus classique. Entendez par là qu’il n’a pas appris le métier dans de grands groupes de surf, des grandes marques.#Blog Jymarawak, un shapeur dans une cabane ostréicole http://t.co/2ywuHO3QmJ pic.twitter.com/KJ7jprA0Jv
— Surfing L.A. (@surfing_la) February 22, 2015
"Je prends mon temps je fais tout à la main c’est vraiment de l’artisanat. Ma première planche, je l’ai faite à l’âge de 16 ans avec deux couteaux de cuisine ! En fait cela fait 28 ans que je vis d’artisanat d’art. Au départ je découpais des pièces de monnaie à la main avec une scie à métaux dont la largeur de lame n’excède pas 2/10e de millimètres (voir photo ci-dessous). Ces produits m’ont permis de faire le tour du monde et de voyager toute ma vie et de rester connecté au surf, ma grande passion. Mais là, depuis quelques années, ma vue baisse et c’est à cause de ça que je me suis orienté sur la fabrication des planche de surf tout en conservant la précision du geste."
Une production limitée
Aujourd’hui les commandes se pressent à la porte de sa cabane ostréicole. Jymarawak possède une vraie reconnaissance du aux réseaux sociaux."Quand je poste des photos ou des vidéos de mes planches sur Instagram, c’est une fenêtre sur le monde. La communauté surf est très friande des réseaux sociaux, et c’est comme ça par cet intermédiaire que je me suis fait connaître. Ma grande satisfaction, c’est qu’aujourd’hui je suis invité par de grands shapers. Ils me reconnaissent et m’invitent. C´est une grande satisfaction pour moi qui a appris à fabriquer des planches grâce aussi à YouTube tout seul dans ma cabane les pieds dans l’eau !"
Garder une certaine forme de liberté
"Moi je suis et reste hors business c’est une certaine forme de liberté de pouvoir vivre de ce que je fais à la main tout seul dans mon coin à l’ancienne et pouvoir en vivre et continuer à surfer tous les jours."► Voir la page Facebook de Jymarawak