Beaucoup d'émotion et salle comble à la Rochelle pour les derniers voeux de Maxime Bono, à la tête de la ville depuis 1999. Il avait succédé à Michel Crépeau qui avait occupé le poste de maire pendant 28 ans de 1971 à son décès.
Maxime Bono (PS) n'était plus député depuis 2012. Dans trois mois, il ne sera plus maire de La Rochelle. Il a annoncé sa décision de ne pas se représenter en mai dernier. Comme pour sa succession au poste de député en juin 2012, celle à la mairie se fait dans la confusion et les guerres partisanes au Parti Socialiste.En juin 2012, il avait soutenu Ségolène Royal aux élections législatives, finalement largement battue par Olivier Falorni, alors premier secrétaire de la fédération de Charente-Maritime puis exclu du Parti Socialiste pour s'être maintenu contre Ségolène Royal.
Mars 2014, scénario identique pour les élections municipales à venir. Les deux candidats qui se sont affrontés lors des primaires ouvertes organisées en décembre se maintiennent pour le scrutin du 23 mars. D'un côté Jean-François Fountaine, longtemps présenté comme le successeur désigné de Maxime Bono mais qui a été battu lors des primaires et de l'autre Anne-Laure Jaumouillé, adjointe à la mairie et désignée par les électeurs lors de ces primaires.
Tous étaient réunis ce matin autour de Maxime Bono, les favoris à la succession de droite comme de gauche. Mais dans son discours, celui qui dit aspirer désormais à une vie s'est bien gardé d'indiquer une quelconque préférence. "C'est l'occasion de faire soi même un petit bilan" a dit Maxime Bono et de ne retenir "que ce qui est important, c'est qu'il fallait aimer les autres et ne pas avoir peur des autres" a-t'il ajouté.
Le reportage d'Eric Vallet et Didier Gomez
Reportage d'Eric Vallet et Didier Gomez