"Chaque concert est unique" : le chanteur britannique Murray Head termine en beauté le festival Jazz Au Phare sur l’île de Ré

Pour sa 15ᵉ édition, le festival a fait carton plein avec une programmation éclectique telle que Zaho de Sagazan ou encore Caravan Palace. Les festivaliers étaient également ravis d'assister au concert de l’Anglais Murray Head.

Pendant quatre jours, la ville de Saint-Clément-des-Baleines en Charente-Maritime n'a pas uniquement vibré aux sons des vagues. Du 4 au 8 août dernier avait lieu la 15ᵉ édition du festival Jazz Au Phare, à l'extrémité de l'île de Ré.

Zaho de Sagazan, Caravan Palace ou encore le musicien anglais Murray Head se sont produits sur la scène adossée au phare des Baleines.

"On a la mer derrière, le phare des Baleines à droite... Il n'y a pas mieux"

Les fans sont toujours au rendez-vous, ce qui est loin de déplaire au chanteur britannique. "Avec ma troupe, on a joué partout en France et ça change tout le temps. On réalise des performances sur les mêmes musiques, avec les mêmes accords, mais chaque concert est unique. Chaque représentation appartient au public : c'est un échange d'énergie. Moi, je reçois leur énergie crue et je la renvoie toute la soirée. On a une vraie bande de musiciens : je les laisse en paix et surtout, je leur laisse de la place pour faire ce qu'ils veulent faire", indique-t-il dans un très bon français.

Au total, ce sont près de 2 000 personnes qui sont venues chaque soir pour écouter les différents artistes à deux pas de l'océan. "Je suis sur l'île depuis que je suis toute petite, et à chaque fois, on venait à ce festival et c'est vraiment cool : on a la mer derrière, le phare des Baleines à droite... Il n'y a pas mieux", révèle Julie, venue avec son petit ami.

"C'est simple, il s'agit de la meilleure édition que l'on ait jamais eue"

Les premiers festivaliers aussi sont toujours au rendez-vous, comme Delphine : "J'ai envie de faire la fête et j'ai envie d'écouter un artiste que je connais depuis toute jeune. C'est la première fois que j'assiste à un concert de Murray Head, c'est incroyable comme cadre !". Un avis que partage Sébastien : "à dix-sept ans, avec ma compagne d'aujourd'hui, nous étions venus au phare des Baleines et nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre. Trente ans après, c'est une belle histoire d'amour que de venir ici assister au concert de Murray Head."

Une belle programmation riche avec une météo ensoleillée, le festival réalise une de ces plus belles performances en quinze ans d’existence selon Jean-Michel Proust, directeur artistique du festival Jazz Au Phare. "C'est simple, il s'agit de la meilleure édition que l'on n'ait jamais eue en quinze ans. Cela s'inscrit dans la continuité de notre festival. Ici, tout se passe bien parce que l'on essaye de faire une programmation qui correspond exactement à la clientèle qui vient. La réussite d'un festival, c'est un lieu et ce lieu est magique."

Reportage de Marie Colin, Christelle Nicolas :