Dimanche 3 décembre, la citadelle du château d’Oléron a accueilli le championnat régional de cyclo-cross. Une répétition générale avant de devenir une manche de Coupe de France de la discipline l'année prochaine.
Sur le port ostréicole du château d’Oléron, tout le monde connaît la citadelle, mais un peu moins le cyclo-cross, pourtant depuis maintenant quelques années la fortification de Vauban devient le théâtre des championnats régionaux de cyclo-cross.
Record Battu !
180 participants se sont élancés ce dimanche, un record dans la région !
“C’est la preuve que notre évènement suscite l’intérêt des coureurs, tous les champions de la région se sont inscrits”, souligne David Gautier, président de l’association Team Cycliste Le Château d’Oléron.
C’est aussi pour se préparer et repérer le parcours en vue de l’année prochaine. “Nous sommes très heureux que notre épreuve devienne une manche de la coupe de France en 2024, il faut dire que le parcours sûr et à côté de la citadelle nous a bien aidé à transformer l’essai !”
Un site exceptionnel
Pour le président de la commission nationale de cyclocross et vice-président de la Fédération Française de Cyclo-Cross, Francois Trarieux, l’épreuve du château d’Oléron est tellement atypique qu’elle a tout de suite tapé dans l’œil de la fédération française de cyclisme.
“C’est une épreuve de cyclo-cross unique en son genre, les paysages ostréicoles, la mer et cette citadelle sur laquelle passent le parcours et donc les coureurs, c’est atypique et unique, il faut bien le dire. C’est pour ses raisons aussi que nous souhaitons qu’elle devienne une manche de la coupe de France".
Un week-end test grandeur nature
Une coupe de France cela ne s’improvise pas, le niveau d’exigence est très important. Le parcours est composé d'un circuit de 2,8 km, relativement roulant et avec peu de dénivelés. Les remparts de la citadelle font partie de ce parcours, qui en fait le charme et la spécificité de ce cyclo-cross du Château d’Oléron. Pour David Gautier il n’y a pas que cela, les infrastructures et l’accueil font partie des défis à relever. “Même si cette édition est une sorte de répétition générale, il nous manque encore quelques détails comme la logistique concernant les parkings des coureurs par exemple. Nous avons encore une année pour trouver des solutions et être prêt le 3 décembre 2024”.