Il y a davantage de dauphins échoués en ce début d'année sur le littoral Atlantique selon l'Obervatoire Pelagis basé à La Rochelle. La plupart des mammifères marins meurent dans les engins de pêche.
Cest en Charente-Maritime et en Vendée que le pic a été atteint.Depuis début janvier plus de 400 dauphins ont été retrouvés échoués sur le côte atlantique, selon l'Observatoire Pelagis déplorant un phénomène alarmant, similaire à celui des hivers précédents.
"La plupart des animaux qu'on examine ont des traces de capture accidentelle, donc de mort dans des engins de pêche", explique Hélène Peltier.
Pour cette chercheuse à l'Observatoire Pelagis installé à La Rochelle,
L'Observatoire Pelagis qui effectue des recherches sous tutelles de l'Unviversité de La Rochelle et du CNRS ne pourra pas dresser un bilan avant la fin de l'hiver.Il y a matière à s'inquiéter car cela risque de poser un problème de déclin dans les populations de dauphins d'ici quelques générations.
Pour l'heure, les chercheurs estiment que "si l'on compare la même période de janvier à mi-février, on a plus d'échouages cette année que les années précédentes qui étaient déjà des années record en terme d'échouages marins".
De son coté, France Nature Environnement, réclame "une réduction immédiate de nombre de navires" de pêche, l'association s'alarme que "chaque année, près d'un millier de carcasses de dauphins viennent s'échouer sur les côtes françaises tout en soulignant que "la plupart des dépouilles coulent simplement au fond de l'océan".
Des causes difficiles à identifier
Selon l'Observatoire Pelagis qui suit les échouages, il n'y a pas de net progrès du côté des bateaux de pêche, les scientifiques déplorent un refus de la profession pour tenter de coopérer sur le terrain des observations."Malgré les tentatives de faire des dispositifs qui permettent d'éviter ces captures notamment avec des répulsifs acoustiques sur les chaluts pélagiques, il y a des refus de la profession d'embarquer des observateurs. Malgré le travail effectué depuis un an avec les professionnels, on n'arrive pas à avoir une réduction probante des captures" regrette Willy Dabin, coordinateur du suivi des échouages à Pelagis.
Regardez ce reportage d'Asam Mehanna, Joël Bouchon.
Intervenants : Willy Dabin, Coordinateur du suivi des échouages à Pelagis; Hélène Peltier, Ingénieur à Pelagis.