Polémique autour de la mini transat. La fédération internationale de voile veut imposer des téléphones satellites sur certaines courses, comme la Mini-Transat. Une idée mal perçue par les marins de cette transatlantique en solitaire, habitués à naviguer sans aucun moyen de communication.
Traverser l'Atlantique en solitaire sur un voilier de 6m50 et cela sans aucun moyen de communication avec la terre, c'est l'esprit de la Mini-Transat.
La Fédération Internationale de voile veut imposer un téléphone satellite sur cette transatlantique. Cette idée n'a pas provoqué de vagues d'enthousiasme dans l'univers de la Mini.
A La Rochelle, l'association Classe Mini mais aussi des marins de renom s'y opposent. C'est la cas de Julien Pulvé qui a participé deux fois à cette course et qui estime que l'expérience de la solitude est une étape fondamentale dans le déroulement.
En octobre dernier, 81 skippers s'étaient élancés de La Rochelle, sans moyen de communication comme le prévoit le règlement.
Les bateaux sont insubmersibles, les marins se préparent généralement pendant deux ans et il y a une surveillance effectuée par des bateaux accompagnateurs.
Des éléments qui paraissent suffisants aux yeux de la Classe Mini, l'association qui réunit les utilisateurs de ces petits voiliers.
L'association a demandé une dérogation à la Fédération Française de Voile.
Regardez ce reportage de Christina Chiron, Joël Bouchon et Maud Coudrin.
Intervenants : Julien Pulvé, entraîneur du pôle Mini de La Rochelle;Jules Souchaud, navigateur; Jean Saucet, Organisateur de la Mini-Transat