Un animateur rochelais, accusé d’agression sexuelle sur une mineure de quatre ans, a bénéficié du classement sans suite de la plainte qui le visait. La mère de l’enfant a décidé de se porter partie civile pour obtenir une nouvelle enquête.
À La Rochelle, une mère de famille se bat pour obtenir la réouverture de l'enquête pour agression sexuelle sur sa fillette, âgée de quatre ans au moment des faits.
Les faits remontent à 2019 et se sont déroulés dans un centre de loisirs de Puilboreau (Charente-Maritime). Un animateur aurait été surpris en position équivoque dans les toilettes de l’établissement avec l'enfant.
Une première plainte est déposée, aujourd'hui classée sans suite par le procureur de la République. La raison ? L’enfant, qui avait confirmé l’agression devant les policiers, se serait rétractée face à une psychologue. Dans une interview à visage couvert accordée à France 3 Poitou-Charentes (voir vidéo ci-dessus), la mère conteste les conclusions de cet entretien.
Nouvelle procédure en janvier ?
Depuis qu'elle a appris que l’animateur, après avoir quitté le centre, était devenu chauffeur de car scolaire, elle a décidé de se porter partie civile pour obtenir la réouverture de l’enquête.
Dans un courriel, l’avocate de l’animateur précise que son "client a toujours fermement nié ces accusations (et) qu'il n'est actuellement visé par aucune interdiction d'exercer une profession en contact avec des mineurs".
La procédure pourrait redémarrer début janvier avec l’espoir pour la famille qu’elle lève les nombreuses zones d’ombre de ce dossier.
Reportage et entretien : Eric Vallet et Marc Millet.