Les faits présumés, signalés à l'époque, datent de novembre dernier. La mairie n'a fini par avertir la maman qu'au mois de juin, l'animateur municipal ayant été maintenu à son poste jusqu'à cette date.
C’est une maman meurtrie qui évoque l’agression sexuelle présumée subie par son enfant de 4 ans au centre de loisirs de Puilboreau, en Charente-Maritime. Au mois de novembre dernier, un animateur aurait été surpris avec lui aux toilettes, dans des conditions équivoques.
L’incident est signalé par une animatrice dès le lendemain à la direction, puis à la mairie, qui donne l’information à la police. La maman, elle, n’est informée qu’en juin. Six mois plus tard.Ça reste un enfant en bas âge qui a peut-être vécu une situation inconfortable, et pour lequel je n’ai pas pu mettre en place une aide. Et je m’inquiète parce que ce n’est pas anodin.
J’ai toujours récupéré mon enfant au centre aéré, tous les jours depuis novembre 2019. Et à chaque fois, on m’a toujours dit que tout s’était bien passé, et qu’il n’y avait eu aucun problème particulier.
Mais le centre de loisirs reste en proie au malaise. Plusieurs employés ont démissionné, d’autres sont en dépression. Le maire promet du changement à la rentrée, avec des formations pour le personnel, et plus de communication avec les parents.On a suivi les conseils de notre avocat et nous sommes tenus au secret de l’instruction.
Il y aura une fiche de traitement des incidents sur laquelle nous travaillons actuellement avec les animateurs. Lors d’un incident, ou d’un accident, elle devra être complétée par l’animateur, qui sera tenu de respecter cette fiche de poste.
La mairie s’est par ailleurs engagée à plus de transparence concernant l’enquête pour agression sexuelle, qui est toujours en cours.