"Il faut que le gouvernement passe à l'action, qu'il prenne cet enlèvement au sérieux" a déclaré Arnaud Granouillac depuis son domicile de Jonzac. Sa tante Sophie Pétronin a été enlevée il y a un an par des hommes armés dans le nord du Mali.
Il y a un an, le 24 décembre 2016, la Française Sophie Pétronin était enlevée par des hommes armés à Gao, dans le nord du Mali, où elle dirigeait une association d'aide à l'enfance.
Depuis, sa famille se désespère de la voir revenir. Aujourd'hui, son neveu Arnaud Granouillac lance un appel au gouvernement, "un appel de détresse".
Il faut que le gouvernement passe à l'action. Ma tante a 72 ans, elle a un cancer. On souffre, elle souffre. On est très inquiets. Faut pas la laisser tomber
confie-t-il depuis son domicile de Jonzac (Charente-Maritime) ajoutant : "On fait des recherches de notre côté, mon cousin part prochainement au Niger pour explorer une piste".
Arnaud Granouillac reproche au gouvernement de ne pas prendre cet enlèvement au sérieux. "On a eu plusieurs contacts avec le Quai d'Orsay mais ça n'avance pas, surtout après la sortie médiatique du président Macron".
En juillet dernier, le président avait en effet souligné que les ravisseurs de Sophie Pétronin n'étaient "rien" et qu'ils seraient "éradiqués".
C'est une mise en danger de ma tante qui ne facilite pas les négociations
selon lui. Il place beaucoup d'espoir dans le comité de soutien créé pour sa tante.
Interview signée Eric Vallet et Didier Gomez.À lire sur Francetvinfo ► Sophie Pétronin : un an après l'enlèvement de l'humanitaire, où en est-on ?