Pour les sauveteurs de la SNSM de l'Île de Ré, l'année 2022 était riche… en dépenses carbone !

Le bilan des interventions de la SNSM Île de Ré en 2022 fait état de 168 personnes secourues, pour une dépense carbone de 125 kg de CO2 par personne. Un ratio sécurité et climat que l'association a choisi de souligner cette année.

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À la SNSM-Île de Ré, on a de l'humour, la phrase bien tournée et le style qui fait mouche. À lire les compte-rendus réguliers sur leurs sauvetages en mer, il y a un petit quelque chose qui rappelle un certain Albert Londres décrivant les forçats du Tour de France.

Pour leur bilan de l'année 2022, ils ont choisi de faire ressortir leur fibre écologiste. Car oui, un sauveteur en mer ne prend pas la mer pour le plaisir de brûler du carburant. Au bout de l'intervention, c'est bien des êtres humains qu'il faut sauver. Parfois ce sont des accidents, qui, par leur nature, sont impossibles à prévoir. Parfois aussi, c'est l'insouciance, (l'inconscience ?), qui mène à des interventions. Alors, ils ont fait leurs calculs, les sauveteurs.

La consommation annuelle d'essence en 2022 s'élève à 9 180 litres, ce qui équivaut à près de 21 000 kg de CO2, pour 168 personnes secourues. Score final, comme disent les journalistes sportifs : 21 000 divisé par 168 = 125 kg de CO2 par personne.

"Nous avons une équipe jeune, soucieuse de la planète et de l'environnement, les chiffres sont juste un clin d'œil ", temporise Denis Chatin, président de la SNSM-Île de Ré et patron suppléant.

Au-delà de ces petits calculs, le président constate une légère baisse du nombre d'interventions en 2022. 65 missions déclenchées par le Cross Etel (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), au lieu de 80 en moyenne. "En revanche, comme toujours, deux tiers de ces départs sont pour des recherches et sauvetage (Search and Rescue) de personnes", précise Denis Chatin.

Ces sauvetages concernent aussi bien des marins expérimentés, surpris par un aléa météo, que des marins plus étourdis.

Qu'importe le motif, nous, quand on part, on part et on ramène. On ne juge pas.

Denis Chatin-président SNSM-Île de Ré

La station de l'Île de Ré couvre officiellement les pertuis bretons et nord de l'île, ainsi que la côte de Vendée jusqu'au Port Bourgennay. "Le Cross Etel est libre de déclencher les SNSM qu'il juge plus apte ou plus proche d'un lieu de sinistre".

Quant à l'équipe qui repart pour une nouvelle saison, elle est composée de 24 personnes dont 14 sur le terrain, ou plutôt sur l'eau. Les bénévoles sont âgés de 26 à 65 ans, et s'entrainent tous les vendredis soir à partir de 18h.

Notre équipe est complète, et on s'attache plutôt à former en permanence nos sauveteurs.

Denis Chatin-président SNSM-Île de Ré

"Chez nous, il y a vraiment une super ambiance. Les entraînements du vendredi, c'est du plaisir avant tout ".

Et surtout, c'est indispensable pour assurer, ensuite toute l'année, la sécurité des vacanciers et des plaisanciers.

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