Bientôt, plus besoin d’avoir commis ou être victime d’une infraction pour entrer dans l’ancien commissariat. L’immeuble datant de la première moitié du 19e siècle va être vendu aux enchères avant de connaître une nouvelle vie.
Fini l’accueil des petits et grands délinquants, place à une nouvelle vie pour l’ancien commissariat. Désormais, les cellules de garde à vue sont vides, il n’y a plus de prisonniers entre ces murs et dans les étages, les policiers aussi sont partis. Aujourd’hui désert, le bâtiment a pourtant abrité le commissariat de 1954 à 2017.
Mise à prix à 1.599.000 euros
L’imposant immeuble de la place Verdun va être vendu aux enchères à partir du 23 mars prochain. Au total, le bâtiment dispose de trois niveaux répartis sur plus de 1.200 m2.Pour acquérir ce bâtiment comptez au minimum 1.599.000 euros, la mise à prix de départ. Sans oublier le coût des travaux, plus que nécessaire.
À l’extérieur, l’immeuble a gardé tout son faste d’antan. À l’intérieur, la vétusté s’est installée. Pour trouver un investisseur, la mairie, propriétaire du bâtiment, a décidé de le mettre en vente sur le site agorastore. Cette plateforme propose à l’achat de nombreux objets et biens immobiliers appartenant à l’État.
Impossible de dormir en cellule
Une nouvelle vie semble donc se dessiner pour ces vielles pierres. Pour acquérir ce bien, l’investisseur devra avant tout montrer patte blanche. Les amateurs de projets insolites voir loufoques sont invités à passer leur chemin.Il sera impossible par exemple de dormir en cellule. La mairie a d’autres projets pour le bâtiment comme l’explique Dominique Guégo, adjoint au maire en charge des bâtiments.
Dans le futur, ce que l’on souhaite voir ici, c’est un projet attrayant pour les Rochelais. Nous voulons une identité commerciale assez forte pour inviter les habitants à venir découvrir le centre-ville pour le redynamiser ou le dynamiser encore plus. Nous ne souhaitons pas d’habitations et cela a été prévu dans le cahier des charges.
- Dominique Guégo, adjoint au maire en charge des bâtiments
Le cahier des charges semble pourtant convenir à de potentiels investisseurs. Le bâtiment a déjà été visité six fois et d'autres rendez-vous sont prévus dans les semaines à venir.