Le championnat de Top 14 reprend ce week-end avec, parmi la dizaine de candidats aux six places qualificatives pour la phase finale, le Stade rochelais, meilleur ennemi du favori, le Stade toulousain.
Deux mois après le premier sacre de Montpellier (MHR) et à un an de la Coupe du monde, qui pour succéder au MHR ?
Interrogés par le bihebdomadaire spécialisé Midi Olympique, les entraîneurs de l'élite ont fait de Toulouse et de sa cohorte d'internationaux le grand favori de la saison 2022-2023 de Top 14 qui reprend ce week-end, avec toujours plus de densité parmi la dizaine de candidats aux six places qualificatives pour la phase finale.
Revanchards après avoir chuté en demi-finale de Coupe d'Europe et de Top 14, les coéquipiers d'Antoine Dupont et Romain Ntamack ont enregistré plusieurs renforts de poids derrière avec l'arrière des Bleus Melvyn Jaminet, le centre Pierre-Louis Barassi ou l'international italien Ange Capuozzo.
La saison dernière restera inoubliable, mais pour moi, ce n'est pas intéressant. On doit basculer et regarder devant nous maintenant
Ronan O'Gara, ", entraîneur du Stade rochelais
Reste à savoir, comme chaque année, comment le Stade toulousain traversera les périodes de doublons qui le privent traditionnellement de la plupart de ses forces vives.
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D'autant que son nouveau meilleur ennemi, La Rochelle, a également réalisé un recrutement XXL pour ajouter à son sacre européen du printemps dernier un premier bouclier de Brennus.
Le demi d'ouverture Antoine Hastoy (25 ans, 2 sélections) suppléera notamment l'un des talons d'Achille rochelais des dernières saisons, le Néo-Zélandais Ihaia West, parfois friable face aux perches dans les grands rendez-vous.
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Toulon, le réveil ?
"La saison dernière restera inoubliable, mais pour moi, ce n'est pas intéressant. On doit basculer et regarder devant nous maintenant", a annoncé l'entraîneur des champions d'Europe, Ronan O'Gara, qui pourra compter sur d'autres recrues clinquantes comme le troisième ligne Yoan Tanga ou l'ailier Teddy Thomas, arrivé du Racing 92.
Le club des Hauts-de-Seine a sans doute réalisé en contrepartie le transfert de l'année avec le deuxième ou troisième ligne international Cameron Woki, parti avec fracas de Bordeaux-Bègles. La pièce manquante pour soulever enfin un trophée, sept ans après le dernier (2016) ?
Son ancien club girondin a encore été stoppé dans le dernier carré la saison dernière et Christophe Urios va devoir trouver le moyen et les mots pour lui faire franchir un cap après s'être mis une partie de son vestiaire à dos.
Le nouvel exercice qui s'ouvre samedi avec plusieurs affiches alléchantes, dont La Rochelle-Montpellier et UBB-Toulouse, marquera-t-il le grand réveil de Toulon ?
Privé deux ans de suite de phase finale malgré un effectif de premier ordre, le club varois, renforcé par le centre fidjien Waisea Nayacalevu, sera encadré par un duo de techniciens chevronnés, Franck Azéma et l'enfant de la Rade Pierre Mignoni.
Montpellier, "équipe à battre"
Ce dernier a quitté Lyon sur une victoire dans le Challenge européen. Une dynamique que tentera d'entretenir le nouvel entraîneur en chef, Xavier Garbajosa, avec l'ambition d'accrocher cette fois le top 6.
Nous savons que nous serons l'équipe à battre. A nous d'être à la hauteur de ce nouveau statut
Philippe Saint-André, manager héraultais
Un objectif partagé par le Stade français et Clermont après être eux aussi restés à la porte de la phase finale la saison dernière.
On en oublierait presque les deux derniers finalistes, à commencer par Montpellier et sa charnière toute neuve Léo Coly (Mont-de-Marsan)-Louis Carbonel (Toulon).
"Nous avons un nouveau statut, que l'on n'a pas volé, à assumer et digérer, avec des leaders différents", a présenté le manager héraultais Philippe Saint-André. "Nous savons que nous serons l'équipe à battre. A nous d'être à la hauteur de ce nouveau statut".
Invaincu à domicile depuis décembre 2020, Castres, dont l'effectif n'a subi que quelques retouches, misera sur la continuité de son travail sous les ordres de Pierre-Henry Broncan pour créer une nouvelle fois la surprise.
Côté course au maintien, dixième la saison dernière, la Section paloise de Sébastien Piqueronies semble partir avec une petite longueur d'avance sur Brive, Perpignan et le seul promu, Bayonne.
