Il existe une science qui permet de mieux communiquer avec les chevaux, c'est l'éthologie équine. L'acteur Thierry Lhermitte enseigne cette discipline en ce moment du côté de Grézac, en Charente Maritime. Mais les applications de l'éthologie équine peuvent aussi concerner le monde du travail.
L’éthologie, c’est l’étude scientifique du comportement animal et l’éthologie équine est donc la science qui étudie le comportement des chevaux pour apprendre à les connaître et mieux communiquer avec eux.
Si on sait demander et lui faire comprendre que c’est ça qu’on voulait, le cheval se dit c’est ça, c’est tout. C’est trop facile.
Thierry LhermitteActeur et professeur d’éthologie équine
L'acteur Thierry Lhermitte est un spécialiste dans ce domaine et il séjourne en ce moment du côté de Grézac, en Charente-Maritime, pour donner des cours d'éthologie équine. Voilà comment il perçoit ce que pense un cheval : « Lui, il n'a que ça à faire que de nous regarder. Nous, on a plein d’autres soucis et lui, il n'a que ça à faire et il se dit, mais qu’est-ce qu’ils me veulent ? Et puis, si on sait demander et lui faire comprendre que c’est ça qu’on voulait, le cheval se dit, c'est ça, c’est tout ? C’est trop facile. »
Murmurer à l’oreille des chevaux, c’est ce qu’est en train d’apprendre l’une des plus célèbres entraîneurs de chevaux de course au galop, Isabelle Gallorini. Elle travaille au centre d’entraînement de la Palmyre et suit en ce moment son premier stage d’éthologie équine. Une aide précieuse dans sa vie professionnelle : « C’est interactif. On croit qu’un cheval est à l’écoute, mais en fait, il se met en sécurité. Son stress va éclater plus tard, au moment où on s’y attend le moins. C’est le conflit et ce n’est surtout pas ce qu’on veut. »
Mais cette science du comportement animal ne s’arrête pas à la simple pratique de l’équitation.
Ça montre l’intérêt de se poser la question de l’autre avant de pouvoir travailler ensemble.
Gabrielle FerreiraChargée de ressources humaines
L’éthologie équine peut ainsi s’appliquer au monde de l’entreprise pour mieux l’appréhender, comme nous l’explique cette autre stagiaire, Gabrielle Ferreira, chargée de ressources humaines : « On a pris beaucoup de temps pour se mettre en connexion avec le cheval, connaître sa personnalité aussi. Du coup, ça montre l’intérêt de se poser la question de l’autre avant de pouvoir travailler ensemble. »
En France, de plus en plus de grandes et moyennes entreprises font appel à ce type de stages afin d’améliorer les rapports entre collaborateurs.
Voir le reportage d’Olivier Riou, Marc Millet et Martine Sitaud.