Deux brasseurs de Saint-Vivien (17), récupèrent des invendus de pâtisserie pour fabriquer leur bière, La Morfale.
Geoffrey et Arnaud récupèrent les invendus de croissants, chocolatines, brioches et autres gourmandises chez Dimitri le boulanger-pâtissier de Saint-Vivien. Les deux compères sont brasseurs et à partir de ces restes inutilisés, ils vont fabriquer de la bière.
Ajouter de la viennoiserie dans la fabrication de la bière, au début, je me suis dit que c'était improbable !
Dimitri DeléageBoulanger pâtissier
Dimitri, le pâtissier, ajoute que lorsque l'on goute cette bière, on y retrouve bien ce petit gout sucré et parfumé.
De retour à la brasserie, ils rassemblent près de 90 kilos de marchandise invendue collectés auprès de divers fournisseurs. Tout va être utilisé, enfin presque tout.
On ne met pas tout ce qui va contenir de la crème pâtissière, crème fouétée, crème sucrée et crème chantilly pour éviter d'avoir le côté trop gras.
Geoffrey PeyrolBrasseur
Les deux compères vont brasser leur deuxième cuvée. La première, de mille litres, s'est vendu comme des petits pains, alors ils remettent en route une deuxième tournée.
Dans la recette, les croissants rejoignent l'orge et l'eau, ensuite, il faut touiller. Il faudra ensuite bien faire chauffer le tout afin de récupérer le sucre et le goût de tous les ingrédients inclus dans la cuve. Ensuite, il faudra filtrer et refaire circuler le moût, pour, au final, avoir un jus clair, visuellement et gustativement qui correspond aux attentes des brasseurs.
Pour finir, lorsque la bière est filtrée, il faut la tirer et la boire (avec modération). Pour cette invention, les deux brasseurs lui ont trouvé un nom : La morfale, tout un programme.