La moule de bouchot reste le coquillage le plus acheté par les français, devant l'huître et le saumon. Les mytiliculteurs charentais espèrent pouvoir bénéficier rapidement d'un label rouge qui consacrerait leur produit.
Les mytiliculteurs commencent à respirer. Après un été en demi-teinte, leur production de moules de bouchot leur permet d'atteindre à présent un bon rendement et de la qualité gustative.La technique des moules élevées sur filières se développe dans le pertuis d'Antioche (Chatelaillon/Île d'Oléron). Elles grandissent et grossissent rapidement car elles peuvent constamment se nourrir en restant immergées dans l’eau en permanence. Cette méthode permet d’obtenir des moules de grande qualité gustative et de belle taille.
À peine pêchées les moules sont préparées sur les bateaux mytilicoles pour la vente à terre. De la production à la commercialisation, les moules sont contrôlées en permanence.
Pour les mytiliculteurs, le temps de la reconnaissance officielle de leur produit est venu. Ils travaillent depuis longtemps à l’obtention d’une certification Label Rouge pour ce mode d’élevage.
Ce dossier de labellisation est désormais entre les mains de l'Inao (Institut national de l'origine et de la qualité) depuis septembre 2012. Les producteurs engagés dans cette démarche espèrent obtenir le label en début de saison 2014.
En compagnie de ces travailleurs de la mer, voyez le reportage réalisé par nos confrères de France 3 Atlantique.