Délogés tôt ce matin et dans le calme par 200 gendarmes et policiers, les zadistes d'Echillais et de Boyardville veulent maintenant impulser un second souffle à leur mouvement. Ils se rassemblent ce soir place Colbert à 18 h pour décider de nouvelles formes de mobilisation.
La journée a démarré tôt pour les zadistes qui occupaient deux sites en Charente-Maritime, l'un à Echillais et l'autre à Saint-Georges d'Oléron. Réveillés et expulsés par la force mais dans le calme, 16 d'entre eux qui occupaient la "Maison du Bonheur" à Boyardville, ont été placés en garde à vue. Il leur est reproché un vol d'électricité et ils sont toujours interrogés par les gendarmes à l'heure où nous écrivons ces lignes.Du côté des zadistes d'Echillais, pas de garde à vue mais une tentative de blocage du pont de Martrou vite abandonnée en milieu de matinée. Les zadistes ont ensuite organisé un sit-in devant la mairie de Rochefort avant de pénétrer dans le bureau du maire, Hervé Blanché. Un porte-parole du mouvement, Thierry Kieffer, dénonce "le comportement du maire qui a assailli un citoyen pour s'emparer de son portable" et assure qu'une vidéo de la scène a été mise en ligne sur Internet.
Pour la suite, les zadistes d'Echillais ont donné rendez-vous à tous leurs soutiens à 18 h. ce soir place Colbert pour un grand pique-nique. Ils espèrent que leurs homologues d'Oleron seront sortis de leur garde à vue pour les rejoindre et décider des suites à donner à leur mouvement de protestation qu'ils ne veulent pas arrêter.