Un animateur jeunesse, employé par la ville de Rochefort, en Charente-Maritime, est mis en cause pour des attouchements sexuels sur une fillette de 10 ans. L'homme a reconnu les faits devant Hervé Blanché, le maire de Rochefort, et a été placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé le 3 décembre.
L'homme âgé de 49 ans se serait livré à un attouchement sexuel sur une fillette lors d'un déplacement sur l'île d'Oléron alors que celle-ci était assise à côté de lui dans un véhicule qu'il conduisait. La sortie, qui concernait un groupe d'enfants de 6 à 11 ans, a été organisée le 20 août dernier et était encadrée par plusieurs animateurs de la ville.
Après s'être confié à sa mère, la petite fille ayant subi les attouchements sexuels a été conduite à l'hôpital de la ville pour des examens. Une plainte a été déposée par la mère de famille le 21 août au commisariat de police de Rochefort.
Il avoue dans le bureau du maire
L'animateur soupçonné de s'être livré à cette agression sexuelle a été écarté par les services de la ville pour lesquels il travaillait depuis vingt ans. Il était également animateur de quartier et est marié et père d'un enfant.Après avoir nié les faits dans un premier temps, il a avoué être l'auteur de cette agression sexuelle, le 25 août, devant son directeur de service et Hervé Blanché, le maire de Rochefort. L'entretien s'est déroulé dans le bureau du maire qui se dit aujourd'hui "choqué et sidéré" ainsi que son directeur de service alors que l'animateur était connu de tous depuis plus de vingt ans.
Le suspect a été placé en garde à vue puis déféré au parquet de La Rochelle. Il n'a jamais été condamné aupravant et est placé sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d'exercer une profession impliquant un contact habituel avec les mineurs. Il est renvoyé devant le tribunal correctionnel de La Rochelle le 13 décembre prochain pour agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans.On est tombés des nues, on n'y croyait pas mais il a avoué les faits donc on en a tiré les conséquences et pris les dispositions qui s'imposaient. Il a reconnu les faits dans mon bureau et je souhaite qu'il s'agisse d'un cas isolé.
De son côté, la ville de Rochefort a expédié 500 mails ou courriers aux parents des enfants qui auraient pu être en contact avec l'animateur jeunesse. Une procédure disciplinaire de révocation a été engagée contre lui.