Jugé en septembre dernier, l'accusé avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de 20 ans. Un réquisitoire supplétif a été apporté au dossier courant octobre, ce qui pourrait provoquer un nouveau procès.
Plus d'informations à suivre dès que possible... Ci-dessous le rappel des faits.Le 2 octobre 2014, à Échillais en Charente-Maritime, Catherine Gardère, était violée et battue à mort. Son corps à moitié dénudé, le visage tuméfié et le torse couvert d'écchymoses, avait été découvert le 3 octobre 2014 par des bénévoles qui étaient venus prêter main-forte aux gendarmes. Catherine Gardère avait disparu depuis la veille. Vers 20 heures, son mari, inquiet de ne pas la voir rentrer d'une marche nordique le long du canal de la Seudre à la Charente avait alors prévenu les forces de l'ordre.
L'autopsie pratiquée le lendemain avait permis d'établir que la victime, mère de deux enfants avait été violée et avait succombé aux coups portés ayant entrainé une hémorragie cérébrale.
Jérémy Tiberghien a été reconnu coupable du viol et du meurtre de Catherine Gardère par les jurés de la cour d'assises de Saintes. Ils l'ont condamné à 30 ans de réclusion criminelle assortis d'une peine de sûreté de 20 ans et obligation de suivi socio-judiciaire pendant 5 ans.
Lors du réquisitoire, l'avocate générale avait utilisé des mots très forts pour le décrire : sadisme, perversité, psychopathie, ajoutant qu'il était une bombe à retardement et qu'il pourrait recommencer.
Pas de circonstances atténuantes pour les avocats des parties civiles, l'enfance marquée par la violence de l'accusé et les regrets qu'il a exprimés à la fin de l'audience ne changent rien.