La secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des armées a rendu visite au Service militaire volontaire de La Rochelle puis s'est rendue à Rochefort sur l’Hermione.
Vendredi matin, Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des armées, était attendue à La Rochelle. Elle s'est rendue à la Caserne Beauregard où se situe le Service Militaire Volontaire (SVM).
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La secrétaire d’Etat a participé à la remise des calots aux jeunes stagiaires. Cette cérémonie vient couronner la formation reçue par des jeunes de 18 à 25 ans, en rupture scolaire, et qui ont choisi d’intégrer l’armée pour apprendre des valeurs, la discipline et retrouver la vie active.
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La Rochelle fait partie des quatre sites pilotes qui expérimentent le service militaire volontaire. Cette formation de 6 à 12 mois, sans initiation au combat, offre de nombreux avantages. 80% des engagés trouvent un travail à leur sortie.
Le SVM pourrait servir de refondation au service militaire obligatoire qu'Emmanuel Macron voudrait expérimenter à partir de 2019.
Un partenariat autour de l’aventure « Hermione »
Geneviève Darrieussecq est ensuite allée à Rochefort afin de signer la convention de partenariat entre le ministère des Armées, les fondations FACE et Hermione Academy, ainsi que l’association Hermione Lafayette.
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En 2015, la frégate Hermione avait traversé l’Atlantique sur les traces de La Fayette. Une reconstitution historique de grande ampleur qui avait nécessité un équipage de jeunes volontaires. A cette occasion s’est créée la Fondation Hermione Academy, sous l’égide de la Fondation Agir contre l’exclusion (FACE).
La Fondation Hermione Academy se donne pour objectif de former des jeunes volontaires à la manœuvre d’un grand voilier et à soutenir les métiers liés à la construction navale pour créer des vocations.
Le soutien de l'Etat à cette initiative redonne du courage. Mais pas question de se reposer sur ses lauriers : l'association Hermione Lafayette cherche des désormais des fonds pour financer à la fois son entretien - environ 600 000 euros par - et son prochain grand voyage en Méditerranée, estimé à 2 millions d'euros.
Doper la fréquentation du site, faire appel aux entreprises et aux grandes institutions.... : l'association envisage plusieurs solutions pour pallier son manque d'argent.
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