Typhaine est revenue dans son collège pour passer les épreuves du brevet. Avec le soutien de sa famille, encore choquée par l'agression dont elle a été victime. Une dizaine d'adolescentes se sont acharnées sur elle avant de poster leur "exploit" sur Facebook.
C'était pour rien, ou pour une futilité, une rivalité amoureuse. Un véritable guet-apens attendait Typhaine il y a une quinzaine de jours, lorsqu'elle a quitté le collège de l'Atlantique à Aytré. 9 collégiennes, dont certaines extérieures à l'établissement se sont acharnées sur elle, la frappant à coups de poings et de pieds. Un garçon aurait filmé la scène avec son téléphone portable avant de la poster sur un compte Facebook.Cette pratique est désormais répandue et on ne compte plus le nombre de scènes de violences qui sont ainsi diffusées sur les réseaux sociaux. Une loi est censée combattre ce phénomène en établissant un lien de complicité entre les agresseurs et l'auteur d'une vidéo qui risque jusqu'à cinq ans d’emprisonnement .
La police cherchait mardi à identifier une petite dizaine d'adolescents âgés de 14 à 16 ans, qui auraient participé à l'agression filmée. La jeune fille, victime d'une double entorse des cervicales et d'une côte fêlée, s'est vu prescrire une ITT de plus de huit jours, selon le parquet de
La Rochelle. A la suite des faits, l'équipe pédagogique a mené des actions auprès des élèves pour leur faire prendre conscience de la gravité des faits.
La mère de la jeune fille, effrayée par le nombre de contusions, a décidé de porter plainte et l'enquête a été confiée à la police de La Rochelle. Le retour de Typhaine semble s'être déroulé sans difficulté dans cet établissement de 440 élèves qui n'avait jamais été mis en avant dans un faits-divers de cette nature. La jeune fille passera les épreuves du brevet des collèges le jeudi 27 et vendredi 28 juin.
Avec AFP