Le pont de l'île de Ré a fêté ses trente ans samedi 19 mai. À cette occasion, nous avons publié une vidéo composée d'images d'archives datant d'avant la construction du pont. De nombreux internautes ont réagi à notre publication et nous avons choisi de partager quelques-uns de leurs souvenirs.
Le pont de l'île de Ré fait partie du paysage charentais-maritime depuis trente ans maintenant. La semaine dernière, nous avons partagé sur nos réseaux sociaux une vidéo (voir ci-dessous) composée d'images d'archives du bac, un bateau à fond plat utilisé jusqu'en 1988 pour relier l'île au continent.
Cette vidéo a suscité de nombreuses réactions de la part des internautes. Plusieurs ont évoqué leurs souvenirs d'enfance liés au bac et leur attachement à ce moyen de locomotion. Toutes les réactions que vous trouverez dans cet article sont issues des commentaires postés sur notre publication Facebook.
Pour certains touristes, le bac représentait une passerelle vers les vacances : "Dès que je montais dans le bac, je "quittais la France" et les vacances commençaient", explique Philippe Roux. "J'aimais bien le bac. Il représentait la frontière entre l'école et les vacances", ajoute Sophie G.
Alors, lorsque le pont a été construit, ils ont un peu boudé l'île : "Je comprends que les Rétais aient trouvé l'arrivée du pont comme une grande avancée pour eux, mais je trouve que l'île a perdu de son charme quand il a ouvert", confie Philippe Roux.
Un charme qui avait ses limites
Le bac a été remplacé car il avait aussi plusieurs inconvénients, comme l'attente interminable avant de réussir monter dessus. Annaïg Guillaut raconte : "J'ai vécu sur l'île de Ré de 1975 à 1982 donc il n'y avait que le bac pour traverser. Et c'était un vrai périple à chaque faux travail de ma mère pour l'arrivée de mon frère !"
Entre les vagues que je me suis prise en plein hiver en passant de nuit sur l'appontement pour aller au collège ou les heures d'attente pour rentrer à la maison, ce fichu bac ne me manque pas du tout, se souvient une autre internaute.
Malgré ses défauts, le bac reste ancré dans la mémoire des habitants de Charente-Maritime et des nombreux touristes qui l'ont emprunté.