Suite à l'attaque subie par un bus de la ville mercredi après-midi, la préfecture de Charente annonce une plus grande mobilisation des forces de l'ordre. Dès ce vendredi soir, une compagnie de CRS est appelée en renforts.
Ce vendredi, les services de la préfecture de Charente annoncent que les renforts mis en place dès mercredi soir par les patrouilles de police seront appuyés dès ce soir et ce week-end par une compagnie de CRS. Une présence qui se veut dissuasive.
Pendant ce temps, les enquêteurs lancent un appel à témoins. Tous les témoins sont invités à se rapprocher du commissariat d'Angoulême, au 05 45 39 38 37.
Mercredi, une bande de jeunes cagoulés et armés avait attaqué un bus, voulant affronter un autre groupe se trouvant à bord. Personne n'a été blessé, mais le bus a été endommagé. Un incident inédit par son ampleur mais pas le premier du genre subi par les conducteurs du réseau angoumousin.
Insécurité persistante
Les chauffeurs de la STGA sont excédés par ces problèmes récurrents d'insécurité. Hier, suite au nouvel incident, ils ont exercé leur droit de retrait. Une réunion a eu lieu entre direction, syndicats et élus du Grand Angoulême. La préfète s'était également rendue à la rencontre des salariés, hier en fin d'après-midi. Le service a repris ce vendredi matin.
Les bus sont équipés de caméras de vidéo-surveillance. Les chauffeurs disposent également d'une pédale spéciale, reliée au PC sécurité du réseau et qui permet de déclencher un enregistrement sonore. Plusieurs micros sont disséminés à l'intérieur du bus.
Des dispositifs de sécurité détaillés dans ce reportage de B. Pillet et C. Landais, réalisé ce vendredi à Angoulême.