Angoulême : garde à vue prolongée pour l'auteure du coup de poignard et sa complice

Les jours de la lycéenne poignardée hier à Soyaux ne sont plus en danger. La garde à vue de l'adolescente de 17 ans qui a porté les coups de couteau et une de ses amies a été prolongée. Les policiers d'Angoulême tentent de reconstituer les raisons exactes de cette agression. 

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La lycéenne victime de coups de couteau poursuivait ses études au lycée professionnel Jean Rostand d'Angoulême. Elle va mieux et les médecins qui la soignent sont rassurant. Une histoire de jalousie expliquerait-elle ce drame ? Les éléments recueillis par les enquêteurs ne sont pas probants et le parquet d'Angoulême a décidé de prolonger la garde à vue des deux mineures qui sont par ailleurs des consommatrices de produits stupéfiants.

C'est un long travail pour les enquêteurs qui épluchent minutieusement les pages Facebook des différents protagonistes de cette affaire, mais aussi les messages échangés sur les réseaux sociaux où pourraient apparaître des menaces de mort écrites par la jeune fille qui a porté les coups de couteaux.

L'adolescente de 17 ans sera déferrée demain matin -avant midi- devant un juge d'instruction qui devrait lui signifier sa mise en examen pour "tentative d'assassinat". Logique en droit puisque le parquet a retenu la préméditation de son geste : la jeune fille était monté dans le bus avec un couteau et avec l'idée de s'en servir.

Quant à sa copine âgée de 16 ans, le parquet hésite encore sur la qualification à retenir pour l'aide qu'elle a apporté mais il n'est pas exclu qu'elle puisse être mise en examen pour "complicité de tentative d'assassinat".

Depuis hier à 12h10, les policiers d'Angoulême tentent d'éclaircir les circonstances exactes de cette agression. Ils veulent notamment connaître le niveau exact d'implication de l'amie qui l'a protégée en la cachant pour qu'elle échappe aux recherches de la police. C'est également cette mineure qui s'est emparée de l'arme pour la faire disparaître en la jetant dans une poubelle, arme qui n'a pu être retrouvée par les policiers.

Jean-David Cavaillé, le procureur d'Angoulême devrait s'exprimer publiquement demain matin sur cette affaire.
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