À la veille de l'ouverture du procès de l'assassin présumé de son fils Joaquim devant les assises de la Charente, Catherine Thouvenot prend la parole. Elle souhaite savoir pourquoi son fils a été abattu le 24 août 2013 dans le quartier de la Grande Garenne à Angoulême.
La vie de Catherine Thouvenot a basculé le 24 août 2013 ; ce jour-là, son fils Joaquim, alors âgé de 22 ans, était abattu de trois coups de fusil par Soufiane Tahri. Les deux jeunes hommes se connaissaient de longue date, ils avaient fréquenté les mêmes écoles depuis leur plus jeune enfance.
Car si l'accusé, traité pour des problèmes psychiatriques, a reconnu les faits, son geste demeure pour l'heure inexpliqué.Ça va être difficile mais ça fait quatre ans que j'attends (...). Quatre ans d'attente, c'est long
Le procès s'ouvre ce mardi aux assises de la Charente ; il se poursuit jusqu'à vendredi. Soufiane Tahri est défendu par le ténor du barreau Me Éric Dupond Moretti ; Catherine Thouvenot pa Me Lionel Béthune de Moro.
Reportage de C. Chiron, C. Landais et M. Coudrin