Le 4 juillet 2018, un orage de grêle a dévasté le village de Saint-Sornin en Charente. 18 communes ont été touchées et des centaines de maisons dévastées dont l'école de St-Sornin. Après les vacances d'hiver, les enfants feront leur rentrée dans un bâtiment tout neuf mais pas vraiment habituel.
Depuis l'orage de juillet 2018, les élèves sont accueillis dans des préfabriqués. Leur ancienne école détruite par les intempéries a été démolie et à la place un nouveau bâtiment en blocs modulaires est en cours d'installation. Il ne faudra pas plus de deux jours pour les monter pourtant ces locaux n'ont rien de provisoire.
A l'intérieur de cette structure modulaire, deux salles de cours, une grande salle de motricité, des sanitaires et une salle pour les professeurs des écoles seront aménagés.Ce n'est pas du bas de gamme, c'est du durable avec une dalle en béton. En fait, tout est déjà prévu en atelier, dans une entreprise en Vendée. Chaque bloc est préparé, câblé, isolé et sur place il reste juste à faire les interconnexions entre chaque module.
Olivier Morin, chef de chantier Cougnaud construction
Le maire de la commune l'assure, cette école sera aussi solide, pérenne et confortable qu'une autre tout en répondant aux normes d'isolation et d'accessibilité.
Il fallait répondre à l'urgence
Cette solution d'une construction modulaire répond aussi un autre critère, essentiel pour la commune, celui de l'urgence. Il y avait urgence en effet à disposer d'une vraie école pour que la commune ne perde pas trop d'élèves. Le risque de voir certains parents scolariser leurs enfants ailleurs était grand.Après avoir pris la décision de reconstruire l'école sur site, la municipalité de Saint-Sornin s'est engagée dans une course contre la montre. Les élus souhaitaient une école rapidement construite et aux normes actuelles pour que les enfants passent moins de deux années scolaires hors des nouveaux locaux. Ce sera chose faite si la rentrée se passe comme prévu en mars après les vacances d'hiver et un an et demi après l'orage de grêle dévastateur.Il y avait le risque que les parents trouvent à scolariser leurs enfants ailleurs. On pouvait perdre ces enfants et être contraints d'arrêter la reconstruction car nous n'aurions vraisemblablement pas eu assez d'enfants pour pouvoir continuer.
Mickael Canit, maire de Saint-Sornin
