Charente : la RN10 toujours bloquée ce mardi soir par les Gilets jaunes

Ce mardi, les camions sont toujours bloqués sur la RN10 en Charente. En théorie, les barrages sont prévus pour durer jusqu'à 22 heures mais à l'heure actuelle, la situation est incertaine quant à leur levé par les Gilets jaunes. 

Ce soir sur la page Facebook du mouvement, les Gilets jaunes de Charente indiquent qu'ils essaient "de tout mettre en œuvre pour que les blocages de la nationale soient levés pour demain matin". 

D'autre part, nos confrères de la Charente Libre évoquent l'hypothèse d'une intervention des forces de l'ordre pour débloquer la circulation sur la RN10 et la RN141.

Depuis le milieu de l'après-midi, les Gilets jaunes ont laissé passer plus de camions. Jusqu'à 50 à 100 camions ont pu parfois s'extirper d'un coup de l'embouteillage mais au plus fort de la journée, 4 000 poids-lourds était bloqués sur le RN 10 de Mansle au nord d'Angoulême à Barbezieux au sud.

Ce soir, des zones de stockage ont également mises en place pour arrêter les camions avant qu'ils n'arrivent sur les différents points de blocage, c'est le cas par exemple à Brossac au sud du département de la Charente où les camions sont stockés sur la voie de gauche. Des équipes de secours de la police, de la gendarmerie, des pompiers mais aussi de la Croix-Rouge patrouillent pour venir en aide aux conducteurs et passagers bloqués dans les véhicules pour leur apporter des boissons et de la nourriture. Certains ont pu être conduits la nuit dernière dans des hébergements temporaires, c'est notamment le cas pour 44 passagers d'un bus transportant des personnes âgées. Des malades ont également été pris en charge et dirigés vers l'hôpital.

#17novembre #20novembre #Charente - [Communiqué] Bilan des interventions de secours et d’assistance conduites ces dernières 24 heures auprès des personnes bloquées dans les barrages de circulation. pic.twitter.com/QMq8LL02Gb

— Préfète de la Charente (@Prefet16) 20 novembre 2018

Le point en fin de journée sur la RN10 avec Bruno Pillet, Christophe Guinot et Carine Grivet :