Gond-Pontouvre : un "arsenal de guerre" trouvé chez un Charentais

L'arsenal de cet homme de 37 ans a surpris les policiers d’Angoulême et le Raid de Bordeaux qui l'ont interpelé mercredi matin à Gond-Pontouvre, en Charente. Jugé "très dangereux" par les enquêteurs, il a été écroué à la maison d'arrêt d'Angoulême. Il encourt 20 ans de prison ferme.

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Les policiers d’Angoulême et le Raid de Bordeaux savaient que l'individu qu'ils s'apprêtaient à interpeller mercredi matin à Gond-Pontouvre n'était pas commode. Mais, des mots même du procureur d'Angoulême, "les enquêteurs ne s'attendaient pas à tomber sur un tel arsenal de guerre".

Ce Charentais de 37 ans dissimulait chez sa compagne deux armes de poing, un fusil de chasse, deux fusils de type kalachnikov, un fusil à pompe, ainsi que les munitions correspondantes. Auxquels s'ajoutent 1300€ euros en liquide, 600 g de cocaïne, 100 g de canabis et quelques cachets d'ectasy.

L’homme est un habitué des prétoires. Son casier fait mention de dix condamnations, cinq pour trafic de stupéfiants et cinq pour des faits de violences.

Le prévenu a immédiatement été écroué à la maison d’arrêt d’Angoulême. Il n’a pas encore été entendu ni mis en examen, à la différence de sa compagne, interpellée elle aussi à son domicile mercredi matin.

Un délinquant dangereux qui "pourrait verser dans le grand banditisme"

Voilà quelques mois maintenant que la police recherchait cet homme "dans le cadre l'exécution d'une peine prononcée par le tribunal correctionnel d'Angoulême", précise Jean-David Cavaillé, procureur de la République.

Septembre 2012. Le prévenu écope de 4 ans de prison pour trafic de stupéfiants. Sa peine n'étant pas assortie d'un mandat de dépôt, il sort libre de la salle d'audience après deux ans passés en détention provisoire. Il lui reste deux ans à purger derrière les barreaux, mais il disparaît soudain des écrans radars.

Par deux fois ces derniers mois, la BAC tente de lui mettre la main au collet, en vain. Le trentenaire prend la fuite au volant de puissantes cylindrées, "mettant en danger la vie des agents obligés d'abandonner la poursuite", raconte procureur Cavaillé.

Les enquêteurs arrivent à retrouver sa trace et finissent par l'appréhender mercredi dernier au terme d'une longue surveillance. Le véritable "arsenal" en sa possession laisse penser que l'homme a pris du galon depuis sa dernière condamnation et pourrait aujourd'hui verser "dans le grand banditisme", estime Jean-David Cavaillé.

"Tout l'objet de l'enquête en cours va être de comprendre à quoi étaient destinées toutes ces armes", explique-t-il avant d'ajouter : "il est très inhabituel de trouver une telle quantité d'armes chez un Charentais".

L'homme, qui sera auditionné dans les prochain jours, encourrait 10 ans de prison mais il risque aujourd'hui 20 ans parce qu'en récidive.

Sa compagne, une jeune femme de 30 ans au casier judiciaire vierge, a quant à elle été mise en examen après 48h de garde à vue pour trafic de stupéfiants, détention et acquisition d’armes et association de malfaiteurs.
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