La flamme olympique passera en Charente, à Cognac et Angoulême, le 24 mai 2024. L'annonce à peine tombée, les Charentais se languissent de participer à cet événement national. Mais les Jeux en valent-ils la chandelle ?
Les deux premières villes de Charente, Cognac et Angoulême, accueilleront la flamme olympique le 24 mai 2024. Les Angoumoisins y voient une occasion unique de participer aux Jeux Olympiques, même à distance : "Une petite fierté, charentaise, une petite fierté, je suis contente", sourit une habitante de la ville. "Je ne participerai pas, mais je serai là pour l'admirer passer."
Non loin, un autre Angoumoisin veut y voir une belle opportunité de faire rayonner sa région : "Si ça fait parler de la ville, aujourd'hui, on a besoin de notoriété, pour faire venir du tourisme, on a déjà pas mal de choses, la ville agit pas mal et je ne vois pas pourquoi ce serait un frein."
180 000 euros : un investissement rentable ?
Cet événement a un coût. Le département déboursera 180 000 € pour le passage de cette flamme. Cela reste une infime partie de son budget annuel, qui s'élève à 545 millions. "Ça fera rayonner la Charente toute entière, toute une journée", promet Philippe Bouty, le président du conseil départemental de la Charente, "parce que les médias du monde entier vont suivre cet événement-là et je crois que c'est une chance pour la Charente."
Dans le centre-ville d'Angoulême, les commerçants aussi voient le passage de la flamme d'un bon œil : "Nous, on est contents et très fiers, j'espère que ça va attirer du monde", se réjouit Pierre Allory
Gérant du Blues Rock. "Inévitablement, on devrait avoir des répercussions économiques puisque les gens vont venir découvrir la flamme, et s'il fait beau, s'installer sur les terrasses de la place des Halles."
Pour la journée olympique, le stade du G2A a déjà des airs de Paris 2024. Les élèves d'écoles de l'agglomération s'initient, comme de vrais petits athlètes, à plusieurs disciplines.
Le passage de la flamme, ce sera l'étape d'après. Jean Dupeyrat, président du Comité Départemental Olympique et Sportif de Charente, a hâte de construire un programme pédagogique et festif pour l'événement : "On va pouvoir travailler avec les comités "Terre de jeux", on va pouvoir travailler avec les clubs, pour essayer de monter sur tout le parcours de la flamme quelque chose qui va concerner tous les Charentais."
Le programme s'annonce alléchant, il faudra juste encore un peu de patience : plus que onze mois à attendre avant le passage de la flamme.