Le chantier des thermes gallo-romains de Chassenon revu à la baisse

Le projet d'aménagement du site archéologique a été revu à la baisse après le changement de majorité du département de Charente. Trop coûteux pour la droite, mais la gauche accuse le nouveau conseil départemental de chercher la "revanche". Explications.

Le projet initial, baptisé Cassinomagus (nom latin de l'agglomération antique) visait à réaménager le site archéologique de Chassenon (16), l'un des plus beaux et des plus importants dans l'ancienne Gaule antique : en remplaçant notamment des toitures au-dessus des murs pour éviter que ceux-ci souffrent de la météo par un vélum ​de 10.000 mètres carrés. Une grande passerelle devait en outre relier le pavillon d'accueil à l'édifice thermal.


Le Conseil Départemental de la Charente est propriétaire du site depuis 1984.

Mais le changement de majorité du département de la Charente a pour le moins bouleversé le calendrier du projet : trop cher, selon François Bonneau, président de l'Assemblée départementale (ex conseil général), qui a affirme avoir toujours émis des doutes sur la pertinence du projet.

Pour le conseiller départemental et sénateur de Charente Michel Boutant, il s'agit là d'une "revanche" politique qui nuit à la préservation d'un patrimoine précieux qui n'est "ni de gauche, ni de droite", affirme-t-il, en précisant qu'il reste à financer 10 millions d'euros sur trois ans : peu de chose dans le budget départemental, selon lui.

Le site archéologique restera fermé au moins jusqu'au premier trimestre 2017. Mais le département va devoir mettre en place un nouveau dossier, avec une estimation des coûts.
Jean-Michel Teillon, président «Les amis de Chassenon» ; François Bonneau, président de l’Assemblée départementale de la Charente (UMP-UDI) ; Michel Boutant, conseiller départemental (PS) Sénateur de la Charente

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité