Renaud Lavillenie sacré champion du monde de la perche en salle

Pour la deuxième fois de sa carrière, le perchiste charentais décroche le titre de champion du monde de saut à la perche en salle. Renaud plane au-dessus de ses adversaires avec un saut à 6.02 m.  "Depuis le lendemain des Mondiaux de Pékin, je pensais à ce Championnat", dit-il


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Sacré champion du monde de la perche en salle jeudi à Portland, aux Etats-Unis, Renaud Lavillenie a savouré un titre au goût de devoir accompli. Le Français a devancé avec une barre à 6,02 mètres l’Américain Sam Kendricks (5,80 mètres) et le Polonais Piotr Lisek (5,75 mètres). Interview.

Quelle valeur accordez-vous à ce titre à cinq mois des JO de Rio ?

- Je suis super content, cela fait depuis le lendemain des Mondiaux-2015 de Pékin que je pense à ce Championnat, il fallait que je me rattrape ici, pour montrer que ce j'avais fait à Pékin était une énorme boulette (3e, NDLR) et que j'étais encore là. Je suis bien sur la route de Rio, la saison avait commencé un peu moyen et elle finit super bien. Ce n'est pas pour cela que je serai champion olympique cet été, mais en 2012, j'avais eu une saison en salle avec un peu le même profil. Je serai le seul champion olympique à sauter, cela joue en ma faveur, mais on a vu que les mecs sont bons, il ne faut pas se reposer.

Comment s'est déroulé ce concours dont vous étiez le grand favori ?

- Je me sentais bien et j'étais assez confiant, mais je n'étais pas là pour me balader. Je suis content, car j'ai suivi ma stratégie et les montées de barre que je veux quand je suis en forme. Quand j'ai passé 5,75 m, puis 5,90 m au premier essai, 90% du travail était fait. Après, "claquer" 6,02 m derrière, c'était juste royal : c'est, je crois, la troisième fois dans ma carrière que j'arrive à 6 m en trois sauts. Quand cela se déroule comme ça, c'est cool, mais il fallait être capable de ne pas sortir de la compétition, car il y a eu beaucoup d'attente et j'ai réussi à bien gérer, c'était une bonne soirée.

Vos adversaires ont paru rapidement résignés...

- J'ai été désagréablement surpris de voir que le niveau n'était pas à la hauteur de ce que je pouvais m'attendre, parce qu'il y avait 15 mecs à 5,75 m. Il y avait tout pour se dire qu'il allait falloir faire 5,85/5,90 pour être sur la "boîte". Là, ça a été l'hécatombe à 5,75 m : rien qu'avec mon premier saut, j'étais assuré d'être sur le podium. Le plus important, c'est que moi j'ai réussi à être à mon niveau. C'est plaisant, car il y a cinq-six semaines, j'étais loin de pouvoir faire un concours comme celui-là.

Propos recueillis par journaliste AFP



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