Jeudi à 5h du matin, une vingtaine d'hommes ont perquisitionné le domicile d'un homme à Chabanais. Ils n'ont rien trouvé sur place, il a donc été laissé libre.
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Depuis la déclaration de l'état d'urgence vendredi 13 novembre après les attentats, les perquisitions administratives se multiplient partout en France. Elles sont en effet beaucoup plus faciles à mener, car elles ne requierent plus l'accord d'un juge...
- Une perquisition en Charente qui n'a donné lieu à aucune interpellation
A Chabanais, à 5h du matin jeudi, une vingtaine de gendarmes se sont présentés au domicile d'un Tunisien de 30 ans et sa femme. L'opération a duré 1h30, selon
La Charente Libre.
Les gendarmes recherchaient des armes mais n'ont rien trouvé. Personne n'a été interpellé.
- Dans la Vienne, aucune interpellation malgré des perquisitions
- Une assignation à résidence
Pour le moment, comme le rapporte notre journaliste Hugo Lemonnier, une personne a été assignée à résidence en Charente-Maritime. Information, qui depuis, a été confirmée par la préfecture. L'individu est donc soumis à un contrôle judiciaire strict : il ne peut quitter la commune, doit pointer tous les jours à la gendarmerie et doit rester à son domicile entre 20h et 6h du matin.
- Combien compte-t-on d'individus radicalisés dans la région ?
Selon un
rapport de la commission d'enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes de l'Assemblée nationale,
81 candidats au djihad ont été repérés en Poitou-Charentes. On compte 46 individus radicalisés en Charente-Maritime, 24 en Charente, 7 dans la Viennet et 4 dans les Deux-Sèvres.
Alors que l'état d'urgence vient d'être prolongée de trois mois, ces perquisitions vont se poursuivre encore.